[Les illustres Chroniques]
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mercredi, décembre 31, 2003
 
Après s'être tous acharnés sur nos portables. Nous nous relaions sur le PC, afin de communiquer avec l' éxilé humaniste, et le catholique si blond.
Mangeons des trucs étranges. Nous perdons dans l'immense appart. Constatons que l'année devrait être pourrave, puisqu'aucun de nous n' est décidé à changer.
Mepriserons, et seront méprisés.
So good.
Ecoutons religieusement les paroles incohérentes du presque chauve déjà parti rejoindre Jeanne et Chewbacca.
Les liquides coulent. Les jazz-mans s' excitent. Les inconnus ne le restent pas longtemps.
Reste cette belle parole de Wlad, qui malgré le décalage horaire reste notre Yoda:
"Looser Un Jour, Looser Toujours".

Ce serait cool, que quelques forces métaphysiques acceptent d'instaurer quelques valeurs. Ou la paix. Mais on va, pour l'instant, se bourrer la gueule, et espérer que nos dents continuent de pousser.

 
Fini les vacances au Progrès avec le bestfriend artiste. Fini les débats ponctués de crises d'angoisse silencieuses. Fini les expresso à 95cents de Nation. Expedition des cadeau de noël, en appel synchronisé, avec le bruder branché aux extrêmes de Paris.
Le train. La conne. Ses dessins: "Beckham je t'aime"(faute d'orthographe comprises). Ses copines bavardes.
Lyon, Guignol, St Paul, Bellecour, Ampères, les Celestins, la Fnac, la foule, le vin blanc, les truffes, la soupe, les hordes barbares de cousins nains, l' ethno cousine, les innombrables tantes, et le cortège de cousins bac+7.
La ronde des plats, le sapin, la buche, les débats.
Les début de matinée à 17heures.
Les vallées de périphérie lyonnaise. Les sms désespérés. Les messages hystériques. Les confrontations délicates.
Les paysages blancs, et verts. Le clocher pseudo-roman, la mairie mignonette, la postière acariâtre, les chevaux tremblotants, les enfants au nez rouges, et leurs mères total look Cyrillus.
La nuit.
Revenir.
Enfin.
Lachâge collectif. Plan incruste m'otant le reste de ma dignité.

Mauvaise Année Anticipée. Les jours fériés tombent des samedis.


vendredi, décembre 19, 2003
 
Merde!
Merde!
Merde!
Merdemerdemerdemerde!

 
Ce matin, j'ai failli m' endormir dans le métro, sur les récits (passionants) du (fameux) gouter d' OI. Je les avais imprimé histoire de me cultiver et d' échaper à une (énième) relecture de L'inachevée (O. Py), (fort) malheureusement il était encore tôt pour que je réalise qui était qui, et quels étaient leurs attirances sexuelles respectives, etc... Me pencherais donc sur ces (instructives) questions lors de mon prochain (palpitant) voyage en wagons verts et blancs.
Après m' être réveillée alors que nous quittions une station dont je doute de l'utilité, je repensais au batteur que je me suis appropriée. Me disant que Bovary déteignait sur moi, ou que j'avais chopé l' habitude de mépriser, à force de traîner chez les bobos... Je dois bien l'aimer. Ou au moins, quelque chose de semblable. Je suis faible, et je suis amoureuse de sa voix. Je suis parisienne, et je suis amoureuse d' un presque musicien.
Je regarde les sussons violets dans les vitres supra-crades du wagon, et je me demande si je finirais ma vie résignée ou frustrée...


jeudi, décembre 18, 2003
 
Demande au mec s'il a l'intention d'enlever sa main seul, ou si je dois l'aider.
Il doit avoir moins de trente ans, et devient cramoisi.
Fallait pas tenter, t'as bien vu que j' étais véner, déjà en entrant dans le bus...


mercredi, décembre 17, 2003
 
C'est quand même étrange, cette différence.
Chez Eric il y avait des posters de films des années 40, et une reproduction d' affiche de propagade soviétique; alors que dans sa chambre c'est des photos de de Niro.
Les amis d' Eric c' étaient des intellos, et des branchés rive droite assez chouettes; ses amis c'est des sosies des Good Charlotte, ou des barbapoufs version ouesh.
Quand j'allais chez Eric on buvait du thé à la menthe du commerce équitable et on parlait de surtout de tout, et peu de rien; aujourd'hui chez lui on n' a du s'emballer pendant une heure.
Quand je revenais de chez Eric j'avais son odeur, un sourire, un bouquin, ou des idées nouvelles; quand je suis rentrée de chez lui je me suis dit qu'il fallait penser à faire mon espagnol pour demain.
Eric me demandait si j' étais pour le vulgarisation de la philosophie; alors que lui, il me demande si je peux pas changer de côté sur le canapé.
Eric écoutait les Ramones, Manu Chao, et Jazz Carbonic; alors que lui, il écoute Korn, Slipknot, et Toto.
Eric fumait des Gauloises; alors que lui il fume occasionellement des Marlboro.
Effectivement, c'est différent entre nous deux.

Ce qui ne change pas, c'est mon attitude, passive, à l' écoute... Pour Eric, c'était de la littérature; pour lui c'est sa batterie.

Mes relations avec le batteur d'un groupe pas encore crée, étant devenues fort ambigues, le produit de ça, c'est que j'arrive pas à enlever les sussons.


lundi, décembre 15, 2003
 
Les longs trottoirs de la rue Lepic, ont eu raison de ma raison.
Je suis irrésponsable.


samedi, décembre 13, 2003
 
6 minutes que je devrais les voir.
Voir leurs muscles s' agiter et leurs sourires jouïssifs.
Produisant, avec talent, la musique qui déchire tout.
Exultante, et absorbée.

Je hais encore plus les maths.

Je suis frustrée...


vendredi, décembre 12, 2003
 
Etant donné la conjoncture scolaire actuelle, je ne pourrais pas me rendre au China Club, voir dès 22h, gratuitement, ce groupe si fameux, c'est à dire, Quinte et Sens. Enfin a priori.
Mais je pense que vous devriez y aller. Etant donné votre thème astrale ou votre conjoncture financière qui ne vous préfère les concerts gratuits, ou même votre bon goût...

 
Il est plus bête que Steevy ce mec...


jeudi, décembre 11, 2003
 
"nan, mais j'hallucine, t'as trop une voix que j'aime pas, elle est trop sensuelle, on dirait que c'est toi qui fait la bande son dans les pornos [hongrois]"

Merci.

Amen.


mercredi, décembre 10, 2003
 
Je m'en fous.
Je m'en fous.
Si, si, si je m'en fous.
...ça ne me fait absolument rien, si tu savais...


lundi, décembre 08, 2003
 
Il est assis sans réaction sous le poid de ce que je viens de dire si vite. Les effluves délicieux montant de tous côtés, et les yeux des gens sur nous lorsque tu pleures. Et je ne peux pas supporter ça. alors sans doute fuyant tes autres questions, fuyant tes larmes et tes sanglots, déstabilisée et culpabilisée, je m' en vais.
Je vais rejoindre un personnage énigmatique qui penche la tête étrangement bien, qui a des yeux curieusement beaux, et qui me dit des choses intriguantes, révélatrices, et avec une franchise dont l' atypisme fait peur à mes oreilles. Ainsi j'apprend que je "me la pète", et que l'âge que je parais serait approximativement 23 ans, et puis encore que je suis "petite", ou "jeune". Je suis pas assez vivace, et pas encore sortie de ma détresse pour répondre avec répartie.
Le dialogue semble sorti d'un film des années 80, de série B, mais reste amusant.
Je le quitte et prenant conscience de sa grande taille, et de sa simplicité vestimentaire pour quelqu'un de si fashion (et qui boit du coca).
Vais broyer du noir en faisant des dictées n'ayant aucune idée du drame qui se trame.


vendredi, décembre 05, 2003
 
Me demande si le saumon de la Nordik est frais.
Et ça m' aide beaucoup.


mercredi, décembre 03, 2003
 
Le rejoins presque à contre coeur, me demandant jusqu'ou ira, cette fois ci, mon hypocrisie.
Le rendez vous, fixé n'importe comment, entre deux mails, a lieu dans un café sur-vu du Ier.
Arrive, évidemment, en retard. Trsite, épuisée, éxaspérée.
Les gays fluorescents, et les blondes lesbiennes se pavanent. Quelques métalleux acnéïques vont dépenser les precieux euros à Ekirock,ou dans ce genre de sanctuaire.
Les gens déambulent avec le sourire, ils ressemblent à des teletubbies. Que je tuerais volontiers avec un poing américain.
Des demoiselles sont encore en débardeur, et en jupe. Des jeunes garçons aux converses montantes, fument des marlboro light, ils sont emplis de ce mépris des jeunes de leurs conditions, et moi je ne comprend pas.
Des branchouilles griffés des pieds à la tête, portant sur eux, la moitié du smic français.
Je suis au milieu de ça, jouant à Madame Bovary, remuant lentement mon double, et capricieuse, marmonnant mes réponses.
Il croit que je suis fatiguée, que la vie m' épuise. Mais, je réfléchis à ma bêtise dont l'ombre, angoissante, a su venir à bout de tout. De nous, sans doute.
Je lui souris. Ses yeux, ses mains, tout est si familier.
Un baiser long. Une entrevue sans heurts mais qui ne fait rien avancer.
Et je repart.
Dans le métro je fais couler des larmes, sur ce classique grotesque.
Je rentre en matant les plafonds des couloirs du métro,qui me colleront une furieuse envie de gerber.





lundi, décembre 01, 2003
 
Il est impossible de boire du yaourt à la rhubarbe rose en pleurant.
Sinon c'est la mort par étouffement.


dimanche, novembre 30, 2003
 
Arrive pas mal à la bourre vu que des mecs avaient décidé de se fighter dans la rame.
Ne les remercierais jamais assez vu que grâce à eux, j’ai raté la première demi heure, durant laquelle Gabrielle (jolie jeune demoiselle portée sur l’illégalité et le ridicule) a appris aux deux tiers de la classe à rouler un joint (…).
Découvre la tronche que peut avoir un « dance-floor » dans un appart rue de l’Université. Dedans il y a ce si cher Oscar Coop Phane (« oui, c’est britannique »), qui m’ explique le drame : no briquet, no oinje. Apprécie son charisme et vais rejoindre quelques figures plus accueillantes.
Aperçois la maîtresse des lieux, Petit Mouton Cyrillus, en premier vomissement de manzana (un fond de verre qui aura vraiment du mal à passer).
Distingue Alix (pedigree : 19 en latin) et son déhanché « sexuellement informatif », lui ferait remarquer qu’elle digère plutôt pas mal le Malibu, et l’ entendrait partir dans un rire-roucoulement de 10 minutes.
Chope la caméra pour commencer à filmer, braque Antoine (un sosie de Stallone, à la coiffure de Thinky-Winky) appeler pote méta-hype, et qui n’ose lui révéler où il est. Apprécierais pas mal sa tête lorsqu’il remarquera qu’il était filmé.
Vais jeter un œil au buffet où il n’ y a toujours rien d’autre que du malibu pas frais.
Découvre dans uncoin le responsable criminel de la diffusion musicale tout bonnement à chier. Pleure de rire quand il me révèle que « bah, nan, c’est pas dla merde, c’est une compil des boites de Deauville ! ». Pour me venger, comme il est le seul étranger à la classe, fait courir le bruit qu’ il a des tazs, et qu’il se prénomme Rob’.
La hype gratinée de la classe décide de se barrer au back up.
Laisse la caméra pour aller embrasser un gentil tube doré. Rejoins à la fenêtre par des emmerdeurs.
Enchaîne une danse du balais sympathique, fuit ce mec, improvise une « stone-dance » avec Marine.
Arrive nos 3 amis les plus rigolos. Aurélien est détendu, Alta véner, et la déesse grecque au si beaux yeux complètement raide défoncée. Elle ne tient pas sur ses jambes, et se fait jeter sous la douche. Alta pète une latte d’un canapé qui n’aurait pas du être là, l’aidons à réparer discrètement.
Vais fumer avec Aurélien, et ai droit à un topo désespéré sur l’ état de la déesse. Remarque qu’il fume comme Emmanuel, et sombre dans une mélancolie de trois minutes.
Ai rapidement envie de tuer Philippine, et son cerveau non proportionnel à son tour de poitrine.
Me reclus dans un coin sombre de l’appart pour parler et boire un semblant d’ alcool limpide retrouvé.
En ai rapidemment marre. Nous faisons tous virer après un slow de la Boum.
Rentre épuisée, et passablement énervée par l’heure pas assez tardive, et par ce samedi soir mal utilisé.
Eric appelle. L’envoie amoureusement balader. Ai du sortir deux excuses crédibles, et promettre deux ou trois choses moyennement réalisables.
M’endort vers 5 heures, après avoir achevé mon bouquin.
Me réveille trop tôt à mon goût, trop tard pour que la journée soit rentable. Devine la soirée de mon frère à la tête du lave vaisselle. Fous les Monkeys à fond, et appelle Eric, mange avec lui. Et repart après avoir esquivé les deux tiers de ses questions.

Reconnaît Luc dans mon wagon, lui confie la crise de couple, et n’ y récolterait qu’un « mais t’es vraiment trop conne »entre 3 stations.


vendredi, novembre 28, 2003
 
J'en ai marre de toi, et de ta conception de la vie trop baudelairienne.
Marre de toi,et de tes jolies phrases prêtes à broder sur des mouchoirs.
Marre de tes yeux auxquels je n'ai rien à reprocher.
Marre de tes reproches sur ma consommation de tabac.
Marre de toi, et de ma dépendance à toi.



jeudi, novembre 27, 2003
 
Journée éveillant tous les soupçons...

Il y a un ours accroché sur un moulin rose à Barbès.
Message du presque chauve à onze heures trente neuf: "Les petits pois ont une sale gueule, ils fument des oinjes teutoniques" (retranscription approximative).
Oscar dit des choses intelligentes.
Il n' y a plus de clochards à côté du bus.
Le marocain vendeur de fleur de Montparnasse sourit.
Les Gauloises sont dégueus.
Le gay total look petit bateau ne sort plus son yorkshire.
Mon frère s'est remis au vélo.
Une meuf a appelé ma mère se prétendant parent d' élève FCPE, pour lui soutirer des infos sur mon compte.

Tout indique qu'un complot internationale se fomente secrètement. Contre moi.


mercredi, novembre 26, 2003
 
[L'homme dans l' Ombre - Miss Kitten & Golden Boy]

 
Fais taire les Village People qui s' excitaient sur Macho Man, en souriant, et trace au fond de la traverse, arrive dans une fôret de bambous, et sonne.
L'ami piercé et récemment rasé m'ouvre et accueille aimablement le brouilly de la cave de mon père.
Entre dans le pavillon total look "nous-c'est-cyrillus-mais-pas-trop", matte les bouquins sur un présentoir, dans le salon-poutres-apparentes, pendant qu'une grande brune bien fringuée me parle de mes chaussures.
Aperçoit la petite blonde et regrette amèrement de m' être trainé ici. Ecoute Florent jouer du piano, et enchaîne les private jokes avec lui. Attendons le reste des convives, tous inconnus... La plupart déjà mariés.
Nous mettons à table, et devisons jovialement de tout, et de rien, de son boulot,et des feux d'artifices péta là bas, cet été... Zappons par la même occasion les relous autour de la table.
Remettons les pieds dedans, lorsque le débat pour lequel nous nous sommes réunis commence...
Supportons difficilement les blagues sur la crise colombienne, mais, ragaillardis par le brouilly, nous infiltrons dans le débat, et imposons notre point de vue, à grand renfort d' hyperboles, et de citations fausses.
Quittons ces braves gens en soupirant. Mattons le clair de lune en recomposant les paroles d' une chanson des eighties...
Mardi soir, j'ai mangé chez des gens biens. C'était chiant...

[visitez le site officiel des élèves de mon lycée, dont je recommande le forum, et les annonces sur la "meningythe" du Red Light]


mardi, novembre 25, 2003
 
De : Alice, déléguée, alias "jeux-double"
le conseil de classe approche donc si vous voulez dire des choses il faut le dire maintenant!!!!( à moi ou à Hélène)
j'ai déjà noté que la prof de français Mme Sueur.....vous faisez peur (à moi aussi d'ailleurs), qu'on osait pas parler pk on avait peur après de se faire engueuler!!!!!! et c vrai
Non, C'est Faux, elle est très sympa madame Sueur, même si quand elle parle, la respiration customisée avec 30 ans de Dunhill, je pense à la mort ...
en plus, on suivait pas les cours d'histoire, alors je me dis que pt-être qu'on est pas tout à fait au point avec la prise de notes.non?
Non...
Alors donnez votre opinion. j'attends que ça, mais bon on doit pas se prendre trop la tête avec le boulot alors éclatez-vous!!!
Démago...
Alice


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De Oscar, artiste nova-teurs et inrockuptibles, alias "Moi-aussi-j'-adore-Boris-Vian":
nous voulons de l'alcool au diner de classe !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
oscar


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De Hélène, organisatrice du fameux diner de classe, alias "Petit-Mouton-Cyrillus":
oui ms trop et pas de virement au soulage de geule c compris?!!!!!!!!!
hélène
Il y en aurait eu caché dans le jus d'orange... ç' aurait été drôle

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De Oscar, alias "Je-Suis-Un-Bouffon-Et-Je-vis-En-Autosuffisance"
ON A GAGNEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!!!LES DOIGT DANS LE NEZ!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Conclusion: Oui à l' alcool, Non à la démagogie et à la faiblesse de nos représentants...


dimanche, novembre 23, 2003
 
Je peux affirmer, après expérience, qu'il est tout à fait impossible de comprendre un épisode de l'Agence Tout Risque, en écoutant du Ludwig Von 88.

 
La blogosphère prend un côté glauque serieusement inquiétant...

 
Ai passé l'après midi avec Gabrielle, je suis censée l'aider à y voir plus clair, mais tout ce que je voie c'est qu'elle est vraiment superficielle. L' écoute attentivement déblatérer un nombre d'inepties plutôt affolant sur son physique, avant d'avaler d'un trait mon double, et de la laisser.
Je rencontre un gothique oublié, et met 10 minutes à m'habituer à ses cheveux passés du blond vénitien, au noir corbeau. Buvons tranquillement à Montparnasse à La Consigne, perdus dans des considérations métaphysiques, et éblouïs par l'efferscence autour du Bretagne.
Rentre assez tôt et entend avec joie le message de Luc. Ecrit deux lettres, et me plonge dans la lecture de Crash, magasine conceptuel, d'après Winnie.
Je finis par arriver un peu tard chez Luc, qui vient de plaquer son dernier sosie de Sophie Calle.
Allons chercher un méta couscous inter-sidéral du cosmos de l' espace en bas, et l'assaisonont d'un Sidi Brahim gouleyant.
Attendons avec Iggy Pop les deux amoureux bobo-ïstes. Rom, et Michel enfin arrivés, commençons à parler de bouddhisme et de politique.
Je m'endormirais vers 6 heures, sur le canapé gris, bien après le départ du couple, et bien avant que le presque chauve sombre.
Je me reveille tôt , et comme une fleur de serre, la bouche pâteuse, et la tête indéniablement alourdie, et nous irons déjeuner en bas, dans ce bar coloré et illuminé par la présence improbable de joueurs de djembé cachés au fin fond de Menilmontant.
Parlant encore sans mot dire des excès de la soirée, nous deviendrons hilares.




samedi, novembre 22, 2003
 
Ai épluché mon carnet de téléphone, mes contacts msn, et deux ou trois mails...

C'est vraiment inconcevable...

 
J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir! J'ai rien à faire ce soir!

Tous des Lacheurs!
C'est un complot!


jeudi, novembre 20, 2003
 
En rentrant de chez mes dysléxiques, qui étudiaient aujourd'hui un texte sur Yvain, Gauvain et leur cousin qui avait défié le mari de Laudine, le gardien de la fontaine d'emeraude de Brocéliande... (enfin, Yvain revient avec Laudine à la fin, donc c'est chouette... parce que Laudine est sympa, mais surtout grace à Lunete...), je suis passée devant un fête au rez de chaussée d'un immeuble, où une bande de beaufs ventripotents se trémoussaient au son d'une salsa de supermarché...

ça m'a fait rire.

 
Un soupçon de quiétude avec Aretha Franklin, et Carson McCullers.
Il faudrait créer plus de ces sortes de moments intertemporels.

K. descend Le progrès, bar où j'ai donné plus d'un rendez vous, vu son emplacement idéal ( à un coin de rue, et si près de la librairie des abbeses -dont je vous conseille la carte de fidelité, qui est fichtrement rentable-, et aussi de L'Oeil du Silence, autre méta-librairie de la Mort Qui Tue). [que devrais je dire au sujet de Scarabée qui en plus d'être un "bar à caractère, se trouve juste neben une boutique de babouches dont je ne parviens à me rappeler du nom tenancé par une cinglée,ultra exubérante, qui illumine sa micro-boutique]
Il est pas cool.

Je vais rejoindre mes dyslexiques...


mercredi, novembre 19, 2003
 
Lui donnerendez vous à St françois Xavier.
Passe l'après midi à faire le tour operator en bas de la butte.
Commence mes cadeaux de Noël.
Rejoins Barbès à pieds, emjambant les clochards envinassés, et les débris de verre.
Ai une pensée émue enlongeant le Louxor Cinéma.
Chope une rame juste à temps,et suis en avance à Mariages pour prendre un five'o'clock avec ma grand mère de mauvaise foi... c'est une malédection, ou c'est génétique...
Rentre avec Radiohead, avec un sourire presque sarcastique.


mardi, novembre 18, 2003
 
Je fume par goût, par plaisir, par désagrément, par ennui, par rage, par mélancolie, par politesse, par habitude, par passion, par lassitude.
Je fume sans réfléchir, sans aimer, sans détester, sans besoin.
Je fume avec des yeux bovins, avec des amis, avec des amours, avec des larmes, avec des regrets, avec un sourire, avec un air intelligent, avec assurance, avec plaisir, ...
Je fume les écritures, je fume celle du cow boy, celle du latteur, celle du gardien de chasse, celle de la demoiselle, celle du matin, de l'après midi, et même celle du soir.
Je fume dans les bars, dans la rue, devant le bus, la poubelle, le parc mètre.

Je fume trop, en définitive.


lundi, novembre 17, 2003
 
La questionne sur sa consommation d’ eucalyptus, sans répondre à ses devinettes. Mate le mec en diagonal de l’autre côté du wagon. Elle respire la classe, et c’en est effrayant.
Finis mon voyage avec Faulkner.
Rentre chez moi, en me répétant que je dois inconsciemment appréhender l’ événementiel, mais que dans l’habitude et la sûreté du quotidien, il y a l’ angoissant risque de n’avoir que pour satisfaction le fait de commencer ma journée de taf, deux fois sur six, à neuf heures quinze.

Ce soir, des gens qui ont bon goût écouteront Radiohead (et vibreront), sauf un.

Et sauf moi.


dimanche, novembre 16, 2003
 
Je ne suis pas sûre de saisir un jour, cette habitude que tu as, espèce de connard agréable, de sécher méthodiquement les deux tiers de tes cours, et de bosser les dimanches et les jours fériés.

J'ai personnellement fini ce dimanche à regarder Oui Oui en bonne compagnie. Parce que son air de tapette, va bien avec son boulot de chauffeur de taxi.


samedi, novembre 15, 2003
 
Des fois ça vas pas.
Je longe les couloirs du métro, sinueux, tortillés, complexes. Les têtes de Mila aux cheveux rouges, et les affiches de la Colline dansent entres elles.
Dans ma tête, les images de sa barbe gigotent trop vite, et cette fille qui a failli m’ arracher l’ oreille à cause de mon article sur les Converses dans le journal du lycée, ça m’ énerve.
Il y a des papiers sales, et des feuilles du Monde répandus sur le sol prêts à être lu par des clochards sympathiques.
Cette odeur de viennoiserie à Montparnasse, écœurante qui incommode les gentils vagabonds légaux, et aussi les méchants. Le fleuriste a un sourire commercial, et ses fleurs défraîchies sont monstrueuses, et effraient la fille rousse et sensible de quatre ans, en jolie salopette Osh-Kosh. Les rayures c’est vraiment esthétique.
Les bouffées de chaleur étouffent certains voyageurs pressés et rapides, je devine les auréoles de transpirations sous les aisselles, et aussi dans le dos. Ils sont rapides, et ils font la tête.
Au détour d’un de ces longs couloirs, il y a un miroir, c’est curieux de voir ce visage ahuri.
Des tags de rebelles en manque de rébellion, bleus, noirs, rouges sur le front de Pink.
Cette fille, devant, a un joli chapeau noir, une sorte de feutre, mais féminin, il va bien avec son jean. Ses talons tapent sur le ciment. Et résonnent régulièrement. Je frémis.

Clac, Clac, Clac, Clac, Clac, Clac…


lundi, novembre 03, 2003
 
Vendredi après midi, je suis entrée dans la petite twingo violette strassée de Seb, avec Joachim, JM, Luc et pas de Rom. Conversations rigolote sur l' A71, avec Vincent Delerm.
Bourges, moche comme Cherbourg. Eric rit de nous voir si beaux en cette twingo. Agnès me prend la tête à deux mains, et je souris peut être pas par politesse, mais par joie, quelle chose étrange.

Vendredi soir, Al le rouge et ses amis (les amis d'Al, donc): Morticia Addams, une Fleur ( en fait, une fée-fleur, enfin j'ai pas trop compris le concept), une Momie, un Prêtre insurectionniste, Tom Sawyer avec des sabots hollandais, Emily Strange, un Majordome, et un Alsacien total look Diesel.
La première idée était de saouler dans le passage Mirebau, poétique traverse, où l'on peut à son aise fumer ce qu' on souhaite.
Mais dans un élan (sûrement pas de génie) d'imagination, et au son de cris hystériques d' hordes d' enfants psychopathes, le majordome eut une idée: et si on rackettait les enfants de leurs précieux butins glucosés?
Dès lors s' éleva la voie fluette d' Emily Strange, et la conclusion philosophique du long récriminatoire fut :"c'est pas bien".
"Les enfants sont des petits êtres innocents et fragiles" rencherit sa copine la Fleur.

La momie et Al décidèrent de faire peur aux petits êtres innocents et fragiles. Le passge Mirebau donne sur deux rues. Dans lesquelles passe une foultitude de sorcières, de vampires, de goules, de fées, de mages, et de citrouilles.
On rit.
Jusqu'à ce qu'une personne d'un certain âge accompagnant la progéniture de sa fille, et leurs copains, demande non aimablement à nos joyeux amis (ou plutôt ceux d' Al), d' arrêter, et elle dit que c'était inadmissible, que si nos parents nous voyaient ils aurait honte, et que pour des grandes personnes comme nous c' était scandaleux, que nous étions méchants et sans coeur, et d'ailleurs qui pouvions nous être pour faire des choses aussi horribles.
Après lui avoir signifier que nous étions des bouffons chatoyants et que notre but dans la vie se limitait à faire des choses sans sens, que nous en retirions une certaine jouïssance, et que nos parents avaient abandonné depuis longtemps déjà, l'idée de faire de nous des ingénieurs et des professeurs, on la congédia aimablement, en la renvoyant à ses confitures, et à sa marmaille de peinturlurés.

Après quoi, la Fleur, et Emily, qui avaient pris peur, et froid aussi, proposèrent un ciné, car après tout nous étions tous des incultes immoraux qui faisions peur aux petits êtres innocents et fragiles, et on devait aller voir un film d' art et d' essai comme pénitence.
Le cinéma de Bourges, est un de ces cinémas curieusment bati, qui n' a qu'une salle et qu'un film. On remplit la salle. "In this world", film intéressant sur l'imigration clandestine.
Dommage qu'on ait eu à supporter le commentaires de la Fleur, en rentrant. Ce serait un euphémisme que de dire que c'était absolument ridicule ce monologue éloge du film.
Morticia voulait la lyncher, la momie dit que c'était mal.

On rentra.
La Fleur renvoya la baby sitter en lui donnant des bonbons, et Tom Sawyer se fit une tisane.
On passa une fin de nuit et un début de jour dans le salon victorien, à utiliser le narguilé de Morticia, au son intéressant de chants grégoriens, et de voies mystérieuses et bulgares.
On fini par vouloir dormir, ce que l'on fit, Morticia et la momie dans des draps brodés mais froids, et dans une chambre au mobilier d' acajou trop classieux.

Morticia se réveilla tard, prit le train, pleura, et se remit, changea à St Etienne, et enfin arriva à Lyon.
Fatiguée, déchirée, et migraineuse, elle s' éffondra dans une bergère brune et beige de l' appartement de ses aïeux, souhaitant, pour une fois, s' arrêter de penser.

J' ai passé le reste du week end avec Madame Bovary, ses excès, sa soif de pouvoir, et son orgueil infame.


vendredi, octobre 31, 2003
 
J'ai juste oublier de vous dire, que j'étais contente de revoir Paris, et que j'en avais marre aussi.

(voila...)...
 
L' étudiant surmené m' appelle pour me signifier d' un air jovial qui est plosiblement du à sa surconsommation actuelle d' herbes pas provencales. Il rigole presque seul pendant un bon quart d'heure, jusqu'à ce que , lassée par ce manque d'interactivité téléphonique, je raccroche.

Je finis par être énervée de mon énervement, rage, bout, l' appelle et raccroche.

Emmanuelle appelle, passablement fracassé pour un début de soirée. J' arrive étonnament à me persuader seule de ne pas l' accompagner.

Me dit qu'il faudra bien passer cette soirée, appelle Franck, et passe la soirée avec lui, dans un café du bord de mer ( à l'intérieur du café... ).
Allons voir "Les Invasions Barbares" 22h, rejoint par quatres autres camarades joyeux cannois, presque comédiens.
Rentrons chez Ken.
Rions, buvons, fumons trop ou pas assez. Parlons beaucoup,avec de grands gestes, reste un moment dans un no man's land de promiscuité physique avec un garçon au charme alléchant.

Rentre à l'heure ou je devrais me réveiller. Ne provoquant curieusement le courroux de ma principale source de revenue financiers et de sa soeur. Toutes, deux déjà aux fourneaux...

Je repartirais le lendemain de Cannes, après avoir tous les J.K.J Bloche de l' appartement, et être allée deux fois à la fnac.
Rentre en taxi étant accompagnée de ma rentable génitrice.

Retrouve Eric, ce soir à Bourges.




mercredi, octobre 29, 2003
 
Hier soir, je suis allée voir "Elephant" , film qui a l'avantage d' être ultra-esthétisant. Court, réellement trop court. Bien, aussi.

Et puis j'ai passé un coup de fil qui ..., qui m' a sans doute fait plaisir. Sachez (et sans doute pas pour votre gouverne) qu' à Paris il ne fait pas beau.

A Cannes non plus, et c'est tant mieux. La mer semble s' être accordée avec l' esprit ambiant, elle est toujours plus belle quand elle n'est pas en lagon, et je préfère la voir sous la pluie.
Suis allée voir "Les Invasion Barbares" avec Emmanuel, ça faisait longtemps que j'étais pas allée à une séance à 18 heure.

Emmanuel est affreusement beau, affreusement éloquent, affreusement dramatique, affreusement comédien.
Emmanuel fume avec une merveilleuse classe, il porte son caban noir avec une merveilleuse aisance, il sourit avec un air merveilleusement triste.

La fille aux gants n' a jamais été aussi mélancolique, K ne m' a jamais autant surprise ( peut être pas en fait ), Dom n' a jamais été... autant comme ça.

Suis désemparée, fatiguée, déstabilisée, ésseulée.
Voudrais rentrer, pleurer, désirer, me saouler, fumer.
N' arrive plus à fumer, aimer, parler, désirer.

Me sens horriblement et pitoyablement adolescente. Aime pas ça.


mardi, octobre 28, 2003
 
Samedi, c'est Ben qui me réveille avec son coup de fil ( on a pas idée d'appeler à une heure de l' après midi... ), invitation pour Plantu.
Pauline me sort de mon bain, pour un plan "rejouons les 4 filles du docteur March à deux".
L'expo de Plantu est surpeuplée, Ben (tout empli de son orgueil d' étudiant en seconde Arts Apliqués -oui, je me fous de lui) me fait un cours sur l'architecture du musée Carnavalet.
Première chose avalée de la journée à 18 heure, café rococo près de Rivoli, à la table d' à côté un cinquantenaire qui fume des Marlboro light raconte à sa copine du même style, pourquoi sa psychanalyse a foiré, et comment il a été trauma.
Vais chez Pauline, pour cette soirée mémorable. Rentre le lendemain à 15heure. Ravie de voir l'appartement désert.
Laisse un mot et rejoins Eric.
Parlons trop, ou trop peu, au Colombus.
Rentrons chez lui, à peine le temps de s'embrasser bêtement, que JM appelle. Inquiétant coup de fil que je n'ai pas saisi.
Eric m' emmène chez eux, en m' expliquant par acoup, des phrases saccadées qui reste apparement coincées dans le sternum.
Arrivons pour que je comprenne réellement que Nicolas est mal.
JM a une tête de zombie amoureux, Nico n' a plus de tête descriptible, Eric appelle le SAMU, et moi je veux partir.
Eric me raccompagne à 4 heure, à cette période où quoiqu'on fasse il n' y a plus de danger.
Je maudis silencieusement ce mec que je déteste.
Bouillante de rage, ne parvient pas à choper le sommeil.
Fini par prendre 3 Seresta et sombrer définitivement dans un sommeil lourd et sans cauchemars.
Pars à 11h en RER, vers Roissy. Galère pour trouver le guichet Air France où m' attend ma principale source de revenus financiers. Croise Dave tout en blondeur et en rides.
Dans mon avion il y a Julia l' ex lofteuse, c'est seulement à la fin du vol que je parviendrais à me rappeler dans quelles circonstances j'ai bien pu voir cette inconnue aux cheveux anorexiques noirs, à la mine boulimiquement droguée.
Arrive à Nice sous la pluie.
En ai marre.
Me plonge dans le 4e tome de Persepolis. Avec mon ami Jeff (B) en fond sonore.


samedi, octobre 25, 2003
 
De retour.
Avec encore plus de principes à la con.

Soirée sur des marches, un peu froid.
Des yeux bleus, et d'autres bruns, un paire d' orange sous des lunettes noires.
J'aime bien leur accent britannique.


mardi, octobre 21, 2003
 
Le port des converses au lycée, l' appartenance à sa religion de fashion (army, aussi), devrait être revu(interdit) de la même façon que le port du voile.

Oui, je vais brûler les miennes.


lundi, octobre 20, 2003
 
Je regrette.
De ne pas avoir plus de temps pour poster (action longue, difficile, couteuse en énergie, consistant à se foutre de Joachim subtilement, parler d' Eric, et faire un effort littéraire).


dimanche, octobre 19, 2003
 
On voulait passer la soirée à rigoler sous sa couette violette, mais Thierry nous a appelé, et ça faisait longtemps.
Rendez vous à St Michel sous la statue fontaine, on avait le nez rouge de froid, et Thierry est arrivé avec un certain nuage de fumée autour de lui.
Avons appelé l' homme à la redingote (et aux cheveux gras).
Sommes passés chez l' étudiant surmené pour le sortir et avons passé la nuit sur les quais sans Fred, ni les deux amoureux qui étaient à l' Ultra.
Avons commencé le jour à moitié morts. Sommes devenus poètes (maudits).
Parlé longuement avec Thierry d' Emmanuel qu'il a vu recemment à Cannes, et puis de Primo Lévi.
Ai regardé Paris se lever.
Suis rentrée presque à pied. Ravie, raffraichie, et épuisée.
Ai du supporter un repas en famille plus ou moins particulier.

Pense à une grève de blog, si la fog s' arrête de bloguer, d'un autre côté c'est un droit.
Me dit que je dois peser le pour et le pas pour ( voir même le contre ).



vendredi, octobre 17, 2003
 
Je rentre des cours et la dernière heure m' a réservée une discussions particulièrement stérile et stupide sur le plan non fumeur pour lequel mon lycée a été choisi comme pilote.
Hélène ( le petit mouton cyrillus ), notre chère déléguée, nous exposait ( calmement ) les paroles de Mattéi, et son projet.
Antoine s' exclamait d'un air grandiloquent, enchainaient les questions oratoires très sûr de lui.
L' amoureux de Boris Vian, répendait des inepties.
Louise et moi nous interrogions sur le cout de cette opération inutile puisque tous les fumeurs de la classe ( dont moi ) reconnaissaient qu' ils n' arrêterais pas et qu' ils n' iraient jamais cherché les patchs gratos ( de toute façon constatation fut faite que personne ne savait où se trouvait l' infirmerie ).
Débat ridicule, où chacun a essayé de se donner un air plus malin que l' autre et où moi et Louise nous foutions des uns et des autres avec grand plaisir et delectation, et art.
De l' assurance ( "mais je m' arrête quand je veux" ), à la pinaillerie ( "mais le pire c'est que les nons fumeurs doivent supporter la fumée des fumeurs c'est vraiment trop désagréable" ), en passant par le pathos ( "quand on a vu quelqu'un mourrir du cancer" ), l' énorme ineptie ( "mais le cancer c'est pas une réalité!" ), et enfin du réalisme ( "mais tout le monde en vu des victimes du cancer", "ceux qui fument, ceux qui ne fument pas,quelle importance?" ).

Tout ça ça m' a rappelée ma prouesse de ce matin quand, blasée, j' allais macher le filtre, alors j'ai retiré mes dents en haut, et je les ai repoussé d' un seul coup pour ejecter le mégot tel Saliout en 71 d'un coup, d'un seul dans la poubelle. Je n' eus même pas assez de temps pour admirer ce miracle technique que le 197 arrivait.

[reçu un mail de Wlad, assez étonnant pour ce sois mentionné ici, et aussi un d' Eric assez beau pour que je le signale]


jeudi, octobre 16, 2003
 
Mettons que mon blog est une sit-com dont je suis l' actrice principale. (comme dans "Shout Him", ou "Queer as Folk", ou "The 70th Show")
Oui parce que c'est épisodique, et que ça raconte ma vie comme si elle se déroulait sous vos yeux ( je conçois que ce soit un peu bancal...).
Or, dans les séries il y a des guest stars.
Et j'ai décidé d' interviewer une sympathique guest(blog)star. Moi.

Moi, Chloé: Il est difficile de savoir qui est réellement un bloggeurs, dérrière son écriture l' authenticité n' est pas forcément présente, [blabla], alors comment vous définiriez vous?
Moi, Chloé, BlogStar: Je dirais qu' aujourd'hui je suis d' humeur neutre,mais ça peut changer, mais plus généralement je pense que d'un point de vue humain, c'est d' abord un ensemble de rencontre qui... Non, en fait je suis une sorte d' existentialiste (à mort). Mais pas vraiment.

C: Voila qui est bien, et que pouvez vous nous dire sur la difficulté de blogguer toujours, alors que comme on le sait vous êtes overbookée 24h/24?
CBS:En réalité toute la difficulté est de se placer dans le bon créneau horaire, c' est à dire après avoir visité mes blogs quotidiens, compris le sens des nouveaux posts (difficile), et juste avant que ma mère n' ouvre la porte pour meugler qu'on est des enfants ingrats. Et ça c'est une subtilité que je ne manie pas encore.
Il faut aussi avoir des idées tous les jours sinon, on est obligé d' avoir recours à des concepts plus que ridicules qui risquent de jeter sur soi un voile de honte (comme une auto interview).
Je pense que c'est ça le problème le plus difficle. Mais le pire c'est lorsque j'ai plusieurs idées passionantes et que je suis trop extenuée, par ma journée de folie (supporter des gens), pour les retranscrire ici. S' en suit une frustration...

C: Cool. Il y a quand même que des blogs relativement hypes dans vos liens; Serais ce un faire valoir?
CBS: Est ce de ma faute si j'ai bon goût? Et que tout le monde a les même goûts que moi?


C
:Qu' est ce qui pour vous est une chose relativement classieusse pour un blogguer?
CBS: Que ça se soit l' objet d' une longue chose dans NOVA? Ou d' être cité(e) ici? Quelque chose comme ça?

C: Qu' est ce qui est classissime?
CBS: Etre linké(e) , ou . Ou ici, bien sûre classe suprême.

C:Qui est trop sympa sur dans les (éminents) bloggeurs que vous lisez?
CBS: Lui, et elle, et lui, et vraiment lui aussi, et puis un autre aussi.

C: Qu' est ce qui vous inspire de façon transcendante (et ceci à mort) en ce moment?
CBS: (bon vous commençez à me gaver, vous) Le lycée et ses teletubbies branchouilles, Canal+, Mattei, Eric, Joachim, le métro, l'ongle de mon index de la main gauche.

C: (si vous croyez que c'est marrant de s' auto interviewer...) Qu' est ce qui est énervant pour un bloggeur?
CBS: Oublier la super idée de post que j' avais eu pendant l' heure de physique.

C: Qu'est ce qui est important pour blogguer?
CBS: Poster quotidiennement, ce qui, je l'ai dit, n'est pas très facile. Avoir toujours quelque chose d' à la fois bien écrit, drôle mais pas trop, classieux mais naturel et authentique, sérieux mais strict, intéressant mais pas trop perso et objectif, perso mais pas égocentrique, et compréhensible. Essayer d' être cohérente, comprhénsible de montrer une certaine évolution? (en fait non)

C: Ce qui vous plait dans la vie de blogstar?
CBS: La proximité avec mes fans. Les autographes, les cadeaux, les fanarts, les linkages, les appels de journalistes, le passages dans des émissions de renoms, la célébrité, la branchitude, mais j'ai aussi su rester très simple: le soir je peux manger dans un restau du 7e, au lieu du 4e. Parfois les flashs me fatiguent...

C: Ce qui vous a déçue au sein de la "blogosphère"?
CBS: Me rendre compte que Jérôme Laperruqueavait des adidas rouges. Je pense ne pas m' en remettre dans un futur proche.


Bah oui. C'est avant gardiste un peu. (hum de loin...)


mercredi, octobre 15, 2003
 
Grace à lui vous pouvez vour le layout que je voyais depuis un petit bout de temps.

Sinon R.A.S


lundi, octobre 13, 2003
 
J'ai fini un fanart mais je dois réparer le scan. Et rien que d' y penser je suis déjà exténuée.
J' ai passé un we trop agréable pour que la semaine me paraisse intéressante.
J'ai fait developper les dernières photos et je les trouve plutôt ... "conceptuelles". ( voir limite artistiques sur les bords)
Pendant un cours de sport cette asiat au prénom de l' Allemangne des années 80, parle de sa maison à Deauville.
Le samedi matin, les trois heures de maths sont la plage horaire de la distribution de flyers par Antoine (soirée Regine's -...-).
La reine des poufs s' étonne qu'il n' y ait pas de tournantes et de combats de pitts dans mon ancien collège.
Sa barbapouf de copine commente: "Avec tous ce qu'on dit dans la Presse...".
Au détour des couloirs les nymphettes en burburry et sac vuitton s' embrasse 2 fois, et s' appelle "chérie" ( voir "darling").
La cour de récré est un défilé de converses.
Pendant le cours d' Histoire chacun est prié d' avoir un Waterman pour prendre ses notes.
Les mignonnets fils à papa parlent de droit ou de medecine en rabaissant un peu plus leurs diesel pour que leurs caleçons JPG se voit mieux, et sourient à la jolie bonasse brune coiffée comme Heidi Klumm qu'ils pourraient bien se tapper ce week end.
On s' invite à des jacuzzis party, et à des anniversaires de majorités sexuelles.
Les nanas s' appellent Fiona, Shaina, Bettina, Lila, Shérazade, Hortense, ou Barbie.
Elles parlent de leurs dernières virées avec la carte de papa, et des UVs à la maison.

Bienvenue dans le VIIème...



dimanche, octobre 12, 2003
 
Le grand barbu squelletique embrassait déjà la petite brune à lunettes. Le mec aux cheveux gras se pointa l' heure , étrangement. L' étudiant communiste est arrivé curieusement éméché. On attendait plus que les deux caricatures d' homos, arrivées moulées dans leurs lycra.

On a passé la nuit vers Ménilmontant, improvisant une couscous party, un peu plus drôle que prévu. on a retrouvé le musicien inséparable de son bob. Il apportait des spiritueux sympathiques, et d' autres choses alléchantes.

On a oublié d' être responsable.

On a fini la nuit chez l' hypokhagneux, qui a parlé de familles, et de printemps, et même de politique relayé par le porteur de redingote.

Et après je ne sais plus, sinon que son parfum m' était plus que jamais familier.



vendredi, octobre 10, 2003
 
Un mec (stupide) (et blond, aussi) voulait (à tout prix) me faire comprendre qu' il ne fallait (absolument) pas écrire sur les affiches (publicitaires/débiles/inutiles/nulles/moches/trop-connes) du métro.

Mais je ne parle pas aux inconnus.


jeudi, octobre 09, 2003
 
Une journée assez productive.
La productivité c' est fatiguant.

Un week end sympa en perspective.
La sympathie m' est sympathique.

mercredi, octobre 08, 2003
 
Je suis de retour.
Mon fanart-cadeau-d'-anniversaire est chez K.
C'est vraiment exceptionnel d'avoir réussi en 1/4 d'heure et manuellement.
Je m' auto-félicite.

( beaucoup de lecture, La FOG a été très productive...)


vendredi, octobre 03, 2003
 
Chers amis,

Je suis dans le regret de vous annoncer mon départ temporaire de la blogosphère. ( de retour dans une semaine au maximum ).
En effet, après de nombreux bons et loyaux services, mon unité centrale vas aller rue Mongallet se faire découper.

On s' en fout de ça.

Ce qu' il faut vous dire aujourd'hui, c'est que la FOG déménage, et qu' elle avoir tellement de trucs à faire qu' elle va êut être nous délaisser; que j'ai vu une photo de Dom, et qu' en fait il n' est pas laid ( vraiment pas ); que j'ai vu Eric et que j' en ai assez de ne pas comprendre; que le week end va être terrible, et que j' adore ça, le week end; que je ne lis plus An.Archi et Kobal2; que j'ai lu un article bien dans un journal ( si ), que j'ai cours de math aujourd'hui, et que je suis fatiguée ( oui, quand même ).

Et aussi j' en ai marre quand même un peu.



mercredi, octobre 01, 2003
 
Le ciel est gris, il pleut, j'adore ce temps.
J'aime bien Paris, je suis à la Samaritaine.
Je remonte sur les Halles, je cherche des guètres noires.
Je passe par WHY, et j'a chète des cadeaux.
Je ne suis pas contente, et je suis triste.
On ne voit pas mes larmes, et il pleut.
La voiture fait du bruit, et on n' entend pas mes sanglots.
Je voudrais voir Luc, et je l'ai déçu.
Je culpabilise et je regarde les nuages.
Le code html de JM ne fonctionne pas, et je pleure encore.
Je rejoins le Pont Neuf à nouveau, et je regarde l'eau.
J'ai pas les idées claires, et je ne me sens pas bien.
Je pense à Jerôme Laprerruque, et il a des adidas rouge.
J'aime pas les adidas rouge, et je rentre en pleurant.


mardi, septembre 30, 2003
 
Aujourd'hui fût un bon Jour.

Dieu était de bonne humeur.

Mais il ne fait pas brûler l' appart du prof de math pour qu'il ne rende pas les controles.

Mais malgré cela, il ne les rendit pas.

Dieu existe je vous dis.

Il aurait pu, mais non.

Si, si je vous jure.


lundi, septembre 29, 2003
 
Aujourd'hui, c'est une belle journée.
Je vais me coucher.
Mais pas tout de suite.

Le passage très rapide, à Montparnasse, marchait.
Ma prof d' allemand ne m' a pas rendu mon contrôle.
J'ai mangé des bonbons.
J'ai reçu un coup de fil plaisant.
Le post de la FOG était très profond.
Madame Sueur était conne.



dimanche, septembre 28, 2003
 
Je suis arrivée chez lui après avoir regardé le premier film sur la 3.

Ici, il y a des lys, des oeillets, et des marguerites.

Et Björk aussi.


samedi, septembre 27, 2003
 
il parait qu'il ne faut pas s' arrêter de poster, alors bon, qu'est ce que je pourrais vous raconter.

Pouf, Pouf.

Déjà j'aime pas trop reprendre contacts avec les gens à qui je parle plus trop parce qu' après il faut se ré adapter, se re créer une base de données, tout ça.
C'est fatiguant.

De plus, aujourd'hui je ne suis pas allée en soutien de maths mais j'ai écrit des jolies choses sur les affiches Leroy Merlin de Porte d' Orléans.
Grace à ces messages on peut me suivre partout car j' écris toujours la même chose et je ne fréquence que trois stations bi quotidiennement.

Aussi, je recherche un blog. Sur la page d' accueil il y a un smiley yahoo avec une bulle. Et le fond et beige. La police est de l'arial gras bordeaux. Aidez moi!

Dès lors, j'en ai marre.

Et voila.


mercredi, septembre 24, 2003
 
Il avait un éventail japonais bleu et rouge et blanc. Et aussi une chemise hawaïenne verte et blanche. Et puis un pantalon en lin écru. Et des tongs en plastiques Etam. Et un panama.
Et même des yeux bizarres, un peu orange.
Il a souri et est sorti à Denfert.


mardi, septembre 23, 2003
 
Je marche debout dans mon rêve étoilé, et aussi dans la rue.
Je vois des distributeurs de capotes, et le ciel qui est gris, et aussi quelqu’un avec un bouquet de tournesol.
Je vois Eric à Mouton et nous passons à Magic Retro.
Je suis contente, et je ne sais pas trop quoi dire.
Pour une fois je me tais et il n’ en est pas inquiété.
Je lui demande alors.
Et il semble seulement un peu étonné.
Il y a une odeur de crêpe qui me plait.
Je repense à une partie de colons de catanne cet été.
J’ achète des fleurs.
Parce que c’est joli.
Je trouve son sourire plus énigmatique et impénétrable que jamais.
J’ai envie d’un baiser mais c’ est difficile.
Le feu est vert, puis rouge, puis vert.
A l’ angle il y a une boulangerie jaune.
Je rentre en poussant la lourde porte en verre, la lourde porte pourpre de l’ ascenseur, la lourde porte du 68, la lourde porte de ma chambre.
Mon sourire a un air exténué.
Il faut que j’ en rachète un.






lundi, septembre 22, 2003
 
Les inégales répartitions de la population sur notre planète...

Pourquoi? Comment? Où?

Ils veulent des chiffres.

dimanche, septembre 21, 2003
 
Heu...j'ai mis des comments mais je sais pas trop comment ça fonctionne...
 
Je viens d' avoir le gentil communiste au téléphone.
Il est encore là où il ne devrait pas être.
Blonde-Gros-Seins et lui ça a l'air d' être compliqué.

Alors j' étais contente de lui dire,
Que c'était un mec bien,
Qu' elle ne le méritait pas et que je l' avais jamais aimé,
Que c' était une connasse et que merde, quand même, elle était blonde,
Que je serais ravie de le revoir enfin pour qu'on puisse (trop) boire.
 
J'ai rajouté un lien.

Trouvez le.
 
Bon, alors j' aurais bien aimé y aller à ce flashmobs.
Seulement, j' étais là regardant les mails, et téléphonant pour justement trouver quelqu'un de pas preneur de tête pour m'y accompagner.
Et pendant que je vantais les vertues de ce rassemblement à JM, j' écrivais l' adresse.

Mais c'est finalement Simon qui m' accompagnât ( et oui, je fais des fautes, et c'est pas encore quelque chose de grave ).

Vraiment ça aurait pu marcher.

Si seulement j'avais pas écrit rue de la Huchette au lieu de rue de la Bucherie.




remarques bien que je ne parles pas de lui

jeudi, septembre 18, 2003
 
Hier soir j'aimanger du dindonneau, et je faisais de l' anglais en étendant du salon le disque de Delerm.
Je ne suis pas triste.
Je suis fatiguée.
Et puis aussi je suis "froide", et "insensible".
C' est Luc qui me l'a dit.

Non. C'est faux.

lundi, septembre 15, 2003
 
excuses moi, je crois bien que j' ai un chagrin

dimanche, septembre 07, 2003

mercredi, septembre 03, 2003
 
J'ai oublié Trop sympa la FOG.
 
Trop de monde à Gibert.
Trop de monde dans le métro.
Trop pas gênée la main du mec.
Trop envie de me casser.
Trop aide sociale de répondre à FW au telephone ( "ah oui, et puis dans mon lycée, et dans mon lycée, et dans mon lycée..." ).

Heu... Trop marre?

( sinon apparement Dom ne donne plus signe de vie. c'est pas cool. )

Pour me remmettre suis allée faire un petit tour vers Etienne Marcel.

[INfo, comme ça en passant, je vous conseille d'aller voir le groupe "En Déroute" le 6 entre 19h et 21h, au Baiser Salé ( 51 rue de Lombards dans le 1er, M° Châtelet ), c'est une sorte de folk rock pas très originale, mais très sympa, et puis les chansons sont à textes, et puis bon els places sont à 13€, ce qui quand on y réfléchit bien n' est pas si cher, et puis bon ils sont vraiment sympas ( d'ailleurs la seule fille du groupe a plagié mon prénom )]

mardi, septembre 02, 2003
 
Bon, il y a eu la CPE qui a prononcé mon nom Riborole Cléo. Le fait que j' ai rejoins ma classe plus tard donc.
Il y a eu la prof de français qui s' appelle Mme Sueur et qui semble être la Raugel locale.
Il y a la secretaire qui me connaissait déjà.
Il y a eu ce mec anglais avec sa veste en velours bleu nuit qui fait les mêmes options que moi.
Il y a eu la deception de faire espagnol aulieu du russe ( oui, vraiment ).
Il y a eu un coup de fil d' Eric.
Il y a eu moi au bout du fil.
Il y a eu un peu de pagaille.
Il y a eu l' oubli de la rentrée et juste me rappeler de lui.
 
4 ans d' attente pour que la seconde me tende les bras.

Le lycée vas me happer cette après midi.

Et...

Magré, mes docs noires chéries, et mon 501 préféré...

Je peux pas m' empêcher de me dire...

( ce qui est un peu puérile pourtant... )

Et bien, que...

...j'ai pas envie d'y aller...


lundi, septembre 01, 2003
 
Sinon j' ai vu des feuilles de Libé éparpillées vers St François Xavier.
Vers Alésia un mec était à la troisième page de "L' âge de Raison ", le deuxième tome de Bridget Jones, acheté à Gibert.
C' est à Denfert que la blonde quarentenaire est sortie en se parfumant comme un routier.
Et à Montparnasse une nana qui se pensait belle, collait des stickers érotiques sur son EastPak rose.
A Bastille une ado à la Avril Lavigne, commandait à sa mère des stylos violets et une trousse chipie.
Enfin à Duroc, 3 marocains parlaient du salaire de leur cousin.
Et en prenant le 188, une blonde élancée était une provinciale venue étudier à Paris.

C'est la saison.
 
VICTOIRE!
Duruy, mon ami !!!
Enfin Victor Duruy!
Paris, Paris, Paris!!!
Lv3 Espagnol, rentrée demain à 13h30.
Accompagnerait FW et Melanie à Sévigné, à 8h00.

Trop bien.

Mais je n' oublies pas les deux.
 
via :http://u-blog.net/Ataegina/article/Questions

1. Parce que vous préférez les alligators ou les poissons rouges ? Non parce que je le vaux bien.
2. Vous pensez plutôt que la Terre est ronde ? ça reste à prouver clairement ( histoire que je comprenne )
3. Vous croyez en une fin du monde imminente ? non
4. Et si il y a un jour en moins dans l’année ça vous perturbe ? non
5. C’est quoi votre plus vieux souvenir ? un anniversaire de 3 ou 2 ans avec une barbie ballerine
6. Vous avez parfois l’impression qu’il y a des asticots dans votre cerveau ? Non
7. Vous aimeriez être un hamster ? non ils ne font rien de très constructif… D’un autre côté je crois qu’ils s’ en foutent…
8. Vous pensez qu’il est plus logique d’accorder de l’individualité à une brosse à cheveux ou à un stylo ? une brosse à cheveux, les stylos se retourneraient contre nous. On les a fait écrire tellement d’ inepties…
9. Vous espérez encore ? J’espère que oui
10. Vous pensez que l’on peut croire ? oui
11. Vous préféreriez vivre en Alaska pour la survie des ours blancs, ou sur une île déserte au soleil avec seulement un tome en espagnol de Don Quichotte ? je preferais vivre dans un appart à Paris, zaavec une baie vitrée si possible, et un canapé lit rouge
12. Vous avez déjà mangé des sardines avec de la compote de pommes ? Non, mais de la compote de pomme avec de l’ emmental. Delicieux.
13. En plus, vous préférez une collection de cinq mille timbre, ou un monde avec deux soleils ? je préfère ne rien choisir
14. Si Dieu vous demandait « Pourquoi ? », vous répondriez quoi ? C’est mon/ton problème
15. Vous avez déjà eu envie de manger une limace ? non
16. Vous préférez les chiens ? au chat , carrément
17. Parce que qu’est-ce que vous pensez des salles de cinéma vides ? du bien, beaucoup de bien.
18. Et puis c’est quoi votre mot préféré ? assassine ( si c’est vrai !! )
19. Seriez-vous pour la peine de mort des Yorkshire ? oui
20. Est-ce que vous admirez les bananes plus que vous n’aimez Eschyle ? non ( l’ abruti qui répondrait le contraire le serait 2 fois plus )
21. Vous avez déjà douté de l’existence des vaches ? non, je vois difficilement comment
22. Vous pensez souvent aux autres ? oui tout le temps, je vis à travers les autres. Une vraie feuille de calque je vous dis.
23. Pourriez-vous faire de l’anecdote la plus insignifiante de votre vie votre souvenir le plus précieux ? oui, je me rappelle d’un voyage scolaire ou un mec de dos jouait avec une fontaine, et je me suis dit « si je veux , je peux m’ en souvenir », et ça a marché, je trouve, maintenant, l’ image plutôt chouette.
24. Vous avez déjà pensé que si la Terre était plate, on n’en tomberait pas, parce qu’il y aurait l’apesanteur ? non
25. Et ces viscères qui se transforment en fleurs, ça vous évoque quoi ? un site qui s’ appelle tendrement gothique
26. Vous préférez le carrelage ou la moquette ? le carrelage
27. Les sonneries d’horloges, ça vous agace ? d’ horloge non. De réveil oui.
28. Vous avez déjà essayé de démonter un rubicub ?oui
29. Qu’est-ce que vous pensez de l’existence des extraterrestres ? pas grand chose de constructif
30. Vous avez déjà rêvé d’un champ d’asperges géantes ? non
31. Qu’est-ce que vous pensez des escaliers ? j’adôôre
32. Vous aimez mieux les ampoules ou vous préféreriez être américain ? j’ aime assez les ampoules
33. Vous préféreriez vivre sous l’eau ou sous la terre ?sous l’eau avec des hublots sur la terre
34. Parce que vous croyez que si on était dans un nuage qui fait de la pluie, on serait mouillé ? ça dépend d’ où on se situe sur le nuage…
35. Vous avez déjà imaginé que vous étiez le seul être humain sur Terre, entouré d’extraterrestres déguisés pour mieux vous étudier ? non , hélas
36. Vous aimeriez mieux boire trois litres d’eau d’un trait ou être une toupie ? une toupie…
37. Est-ce que ça vous dérange la pluie ou est-ce que vous voudriez être une tulipe ? j’ adore la pluie. Vraiment.
38. Parce que pour vous, la vie, c’est plutôt du funambulisme, ou du théâtre ?théâtre sans aucune hésitation.
39. Vous pensez qu’il est plus probable de trouver une chevache ou un vacheval ?chevache… en mauvais verlan
40. Vous avez déjà écrit des lettres à Dieu ? non à Gandhi…
41. Est-ce que vous savez ce que signifie « croire en soi » ? Absolument pas
42. Vous pensez que vous pensez bien ? oui, sauf quand je suis lucide
43. Vous aimeriez mieux être une baleine ou considérer que l’escargot est le seul être qui mérite de vivre ? je prefererais fonder la secte des adorateurs des escargots…
44. Vous croyez en l’objectivité ? Bien sûr que non
45. Vous aimeriez bien que j’arrête de poser des questions ?
46. Demain, c’est un autre jour, pour vous, ou c’est une continuation de Maintenant ?
47. Est-ce que le temps et l’espace sont la même chose ?
48. Vous préférez les blondes ou alors vous aimez mieux les yorkshires ?
49. Parce que vous pensez que vous préférez les nénuphars ou la vieille dame dans Babar ?
50. Vous avez déjà pensé que Dieu et le père Noël étaient peut-être la même personne ?


dimanche, août 31, 2003
 
Et là en plein milieu de ma nuit qui est loin d'être noire, j'ai une petite envie de narguilé.

Et là :

c'est le drame.


Plus de charbon.


Mouffetard demain.
 
De retour.
J' étais pourtant bien avec Rudolf à fumer le narguilé.
Et puis consoler Simon. Parler de théologie pendant 3heures 32 avec lui.
Et puis se prendre la tête.
Trainer FW.
Dormir 3 heures par nuit.
Se rendre compte que je ne pourrais jamais être champiuonne de ping pong ( vraiment, là c' est fini... ).
Penser à lui.
Et puis à l' autre lui.
Penser à eux.

En avoir marre.

ça ressemble terriblement à l' année.

jeudi, août 28, 2003
 
Pauline est toujours là, les 4 potes de Till sont là et les voir se pâmer sur sa sympathie/beauté/intelligence/gentillesse, et son style/humour/..., n 'est peut être pas forcément agréable. Parties de garou et de Colons de Catanne très instructives.
Eric maile moins. Je ne peux plus répondre, n' y arrive physiquement pas.
Rudolf est là et c'est un plaisir visuel , et auditif. Rudolf...

mardi, août 26, 2003
 
Pauline ( FW) est là.

dimanche, août 24, 2003
 
J' observais nos amies les vaches ( c' est dingue comme c' est beau, une vache ), en écrivant des textes pour les Rats Crevés ( suis particulièrement fières de quelque chose qui s' appelle "Dans leur sang" ), et puis j' entendais des voies plus fortesque d' habitude venant du salon. En écoutant de plus près je distinguais qu'il était question de chemises. C'est la maison de la culture ici...

samedi, août 23, 2003
 
La plus grande des sœurs brode avec des couleurs pâles le nom d’ un filleul nouveau né, la cadette joue au scrabble avec sa mère, qui a, sur les genoux, des morceaux de patchwork qu’ elle assemble entre deux sept lettres. A sa gauche, autour de cette petite table ronde en noyer, le père et ses mots croisés. Sur le plateau de la table, celui du jeu, et les fils, aiguilles, et ciseaux dorés de chacune.
Derrière, sur le canapé bleu France à roulettes, très années 20, entre les coussins en patchwork ( oui, c’ est une mode ), s’ entend le mari de la cadette, pipe à la bouche, relis des notes et les corrige au crétarium, avec son demi sourire et ce regard étincelant. En face de lui : la platine des 33 tours, derrière lui, la chaîne entouré de CD de Benabar, et de Delerm ( et de Fersen aussi ).
Plus loin, au fond de la grande salle, sur la longue table, la dernière née, bien qu’ elle ne soit plus un poupon, de la troisième des sœurs (elle même absente), a le regard perdu à travers la vitre et regarde les vaches finir leur marche lente. Puis elle baisse la tête et replonge dans les aventures de Malaussène.
Du fond du couloir, où se situe la cuisine, on n’ entend les petits cris aiguës de victoires, et les râles bruyants de défaites. Les cousins les plus âgés jouent à jeu de cartes quelconque.
Dehors c’ est le mari de l’ ainée ( un adjoint à la culture à la mairie de Cannes, je vous laisse imaginer le bobo ), qui rigole avec son portable ( à moins que ce ne soit son psion, ou son ipod…).

La nuit s’ est faite sur Barbarel, on ressent les absences.
Et je me demandais si d’ autres avaient l’ impression de vivre à moitié, et pourquoi j’ étais une éternelle insatisfaite. Pendant ce temps là, Benjamin Malaussène est dans le coma.

Il reste cependant quelquepart le cousin libanais, qui doit sûrement broyer du noir. Comme à son habitude. Sale plagieur...

vendredi, août 22, 2003
 
J' ai oublié de dire un joyeux anniversaire très en retard à Dom pour son quart de siècle ( heu...giga cool?) et puis bravo aux créateurs de bannières de la fog, et puis K aussi, K reste égale et c'est toujours ça et c'est plutôt bien.

Welcome back Chloé...
 
Bon le diagnostic n' a pas tardé à tomber.
Je passe l' après midi à Lyon à me faire ballader pour essayer de faire réparer avec la garantie et dans des délais décents cette foutue caméra ( sans y arriver d' ailleurs ), et quand je rentre : ô merveille : le mail de Luc.
"Paris manque.", ma réponse auomatique, simple, claire, logique: " Et ta soeur?".

C'est à peine un quart d' heure plus tard que j' entendrais le téléphone sonner. Et 10 secondes après que j' entendrais sa voix. Et c' est sans prononcer un mot que je redeviendrais heureuse ( relativement car rien n' est parfaitement roué , n' est ce pas? ), et puis enfin je l' entendrais enchaïner des phrases sans sens réel, des mots lourd de symboles mais mals assemblés, et maladroitement ( enfin! enfin maladroit! ) je l' entendrais dire trois petits mots qui font oublier que je n' ai pas fumer depuis un mois, que je m' emmerde comme un rat mort, que la garantie de CANON c' est un truc de voleurs mesquins, que je n' ai plus envie que Flying Winkle vienne, que je veux décapiter quelqu'un.
Merci Eric. Le sauveur de Chloé en détresse. Donc de l' humanité, ou presque.
 
Oui bon alors le pc il a sa carte modem grillée.
Et c'est pas ma faute.
Suis sur le pc de Kmille.
Elle même vient de m' envoyer un mail ( sur son pc , parce qu' elle bosse à Lyon, oui c'est très compliqué... ).
Elle a découvert ce weblog.
Comme j' ai pas le premier pc je pourrais pas mettre en ligne un post d' une page et demi qur les roumains, les bulgares, les turques et les autrichiens.
J' ai envie de dire merde. Et j' ai aussi envie de me sentir très lasse.
Alors comme je ne me refuse rien quand je suis de très mauvaise humeur je vous le fait.
Merde. Je me sens très lasse.
Merde à camille d' avoir découvert ce truc et de m' en faire des compliments.
Merde à moi de ne pas l' avoir mieux protégé.
Merde à Eric qui se répend en propos gazouillants, qui me parle de rires d' enfants, de maison, d' amour, quand moi je lui demande si la canicule parisienne n' est pas trop insupportable.
Merde à Joachim d' être aussi heureux.
A Luc et à ses blagues à la con.
A JM à cause de son bonheur trop rose, trop doré.
A cette putain de caméra qui veut plus marcher.
Merde au temps qui me fait chier.
Merde à la seconde qu' à force d' idéaliser , elle se démateriallise.
Merde parce que d' ailleurs je sais toujours pas où je vais la faire la seconde.
Merde, Merde, Merde.
Et surtout à moi qui ne sait pas relativiser, être objéctive, être soi même, être romantique, être heureuse, avoir de l' humour.

ça vas passer.

dimanche, août 17, 2003
 
Après ce long périple aussi stupide qu ' intéressant ( et oui je fais des phrases débiles et je m ' en fous ), j' attéris dans la maison familiale à me coltiner parties de "colons de catanne" et autres jeux provenant du Descartes maconnais, ainsi que de scrabble.
Après Vienne, Budapest, Timisoara, ... bon je chroniquerais plus tard... y a de l' orage , flippe pour le pc

Envisage soit le tricot soit un épilation à la cire...

lundi, août 04, 2003
 
Je m' étais trompé.

Mathias est un enfoiré.

La soirée a été un enfer.

Je deteste ce mec, je deteste ce pays, je deteste cet endroit, je deteste tout ici.

Sinon, je suppose que pour le reste tout va bien.

dimanche, août 03, 2003
 
Le concert était nul.
C´était fort prévisible.

Mais cela dit pas insupportable.

Car je me suis fait un ténébreux ami.
Il n'a d' ailleurs pas que cette qualité.

Je ne suis pas éprise de lui quoique tu penses lecteur.
J' échange de longs mails avec le vrai objet de mes fantasmes.
Mails, qui sont d' ailleurs plus qu ' insipides. Je m' en veux de ne pas avoir de grandes facilitées pour l'écriture romantique. Ce n' est pas trop mon registre.

Bref, je suis rentrée il y a un peu moins d'une heure et j' ai donc revu cet étrange personnage. Dans l'hotel.
Il se prénomme Mathias. Je le trouve plutot symphatique, malgré, son accent trés prononcé.
Il faut dire que la première chose que j'ai vu chez lui le mettait plutot en valeur. Il porte des converses.
Voir des converses au milieu d' une foule d'endimanchés touristes, où les seuls francophones que j' ai entendu et vu portaient des robes longues et des talons , sans oublier leurs [grotesques] réticules. Elles devaient se prendre pour Sissi. Bien que j'eu préféré Marie Antoinette.

Bref, malgré le fait qu' il fume des Marlboro ( tiens à propos vous seriez étonné de savoir depuis combien de temps je n'ai pas fumé ... ), mais après tout c'est un défaut que beaucoup de gens ont, et bien malgré cela, il a du courage d'etre venu me voir alors que ca (je ne sais pas où est la cédille...) faisait 1/4 d'heure que je lui faisais de l'oeil.
C'est un gentil. Un littéraire aussi. Il est trilingue. J'ai donc une relative estime de base pour lui.

Je l'aime bien. Il est en train de boire un café pas très loin, et il a un sourire plutot intéressant. Je vais retourner lui parler.
Il m'a filé son adresse mail. J'ai encore le temps de savoir si je m' en servirais.

J# arrete pas d# entendre du Metallica.
 
Schönbrun aujourd'hui. Sissi étqit , comme je le pensais, une ingrate.
Je suis à ( ouais j'ai trouvé comment on faisait les `et les ´ ) Vorgartenstraße sur la U1.
Ce soir un concert chelou, donc viennois. ( ou bien le contraire, à votre convenance )
Je met en application 4 années d' études laborieuses de la langue de Goethe, et je lis du Nothomb ("Attentat").

Ich habe durst. Ich bin so müde. Ich sollte zurükommen in Paris, weil meine liebe in Paris ist. Ich mage nicht Österrreicht.

Je pars demain. Vers Budapest ou bien Timisoara.
Mon père se prend toujours pour Pierre Loti. Son idole.

Ce clavier me met hors de moi.


samedi, août 02, 2003
 
cher lecteur,
je suis a Wien, dans le lobby de l'hotel
et o joie un pc relie a internet

j'ai du mal avec le clavier !

quelques jolies petites choses : ö ä ü ä ö ü ä ö ß ß µ ^°`´` äüöäüöäüö ßßßßßß

jeudi, juillet 31, 2003
 
J' oubliais : délicieuses vacances à vous tous. Paix , joie, amour, amitié, sérénité, calme, apaisement, tout ce style de trucs trop lent...

Je suis en mode vacances.

Rythme lent.

( est ce un tango? )
 
Je poste encore dans l' urgence. Juste pour vous idre que je ne posterais logiquement pas avant le 17 puisque je m' embarque pour Istanbul dans quelques minutes. Après on verra, je pense revenir à Paris.
Hier pas de dîner sur les quais. Donc pas de sable à ramener à Camille.
Juste une longue conversation avec Eric sur sa paix extérieur et l' image de serenité qu 'il diffusait.
Hélas ça a dévié sur ma façon de minimaliser tout le temps.
Je dois faire ça en réaction à ma mère qui grossit toujours tout.
Rien n ' est dramatique.
Je vais faire graver ça sur mon lit.
Ai trouver une affiche d' Amélie Poulain.
Recherche desespérement une affiche de Respiro.
Je suis encore angoissée par ce putain de départ.

Non, ce n' est rien. Il n' y a rien. Pas de souci. Pas de problèmes.

Rien qu' un départ.

mercredi, juillet 30, 2003
 
Je ne vous parlerais pas d' Eric dans ce post, ce qui est pour le moins historique.

Je me suis réveillée tard, très tard, trop tard. Il faut que j' arrête d' être décalée comme ça. Je ne peux plus me coucher à 7 heures et demi du mat'. Mon horloge biologique vas crever. Je vais d' ailleurs peut être crever moi aussi. Comme tout le monde d' ailleurs. Sauf Highlander.

J' ai du m' occuper de paperasse chiante, voir relou, et même très chiante. Les formulaires sont toujours mal fait de façon à ce que vous rendiez compte seulment à la fin qu' il fallait écrire en bleu. Et de quel droit me refusent ils celui d' écrire en noir? [ tous des enfoirés, soit dit en passant ].

Enfin arriver, même pas à la bourre ( 2 ou 3 minutes de retard, c' est à dire à l' heure ), retrouver Pauline. Prendre le bus ( quand s' adaptera t elle au métro, bordel de putain de merde... ? alors que le bus est deux fois plus lent, chiant, et que le conducteur est excessivement gavant ). Prendre le métro. Arriver 5 rue de l' Alboni. Entrer et découvrir Camille dans sa loge de concierge. Camille remplaçante de concierge. Je pensais que les concierges d' immeubles étaient quasimment toutes relativement vieilles et plus ou moins brunes. Non pas du tout. Camille est rousse et du haut de ces 19 ans ( même si elle en fait 16 ) j'ai bien redécouvert la sarcastique Camille. Elle s' ennuie donc je lui devais bien une petite visite. J'ai découvert aussi qu' elle fumait ( horreur , des marloboro light ), et qu' elle avait un tatouage (ridicule) de papillon dans le dos. Malgré ça , elle reste une des plus grandes utilisatrices du sarcasmes que je connaisse. Et ça c' est bien.

Repartir. Faire découvrir la Mandragore à Pauline ( y a des gens qui ne sortent pas de chez eux ... ).

Rentrer en Métro et parler de nos sujets de conversations préférés : les gens, et plus particulièrement ceux qu'on connait. Un peu d' autosatisfaction. Pauline s' aime. C'est bien.

S' acheter des bouquins. Se rendre compte ( ô merveille ) que mon costume d' intellectuelle est réussi, dans le regard du libraire.

Manquer de s' acheter des Gola noir et beige à 37€.

Avoir une folle envie de jambon. Inassouvir.

En avoir marre, parce que ça faisait longtemps.

Poster.

S' apprêter à rejoindre un garçon.

mardi, juillet 29, 2003
 
Levée tard parce que couchée tard, jusqu'ici c' est logique.
Manger avec mon père, ici ça pourrait devenir anormal.
Elle est noire et épaisse, pas trop petite ni trop grande, elle vas devenir culte tant elle me plait et son prix a défié toute concurrence; j' ai trouvé la veste du siècle chez Magic Retour ( rue de la Sablière, le culte de chez culte ), à peu près imaginable.
Se ballader, se promener, avoir des ampoules, très très très normale.
Rentrer chez soit, logique.
Avoir un mail d' Eric, ultra crédible.
L' ouvrir, logique.
Voir qu'il me donne rendez vous une heure et demie plus tard que prévu; totalement et fondamentalement impossible. Qu'est ce qui se passe? Qu' est ce qui lui arrive?

Je suis au bord de la schizophrénie. Pourquoi? Comment?

Je nE cOmPreNdS PluS RiEN.
 
Je n' ai pas envie de poster.
En revanche, j'aime beaucoup Eric.

-je me suis aperçue que j' avais été cité en billet du jour chez mediaTIC, le 15/06/03, c'était le truc que j' avais écrit juste après que K ai découvert ce blog. comment se fait il que je ne l'ai pas su??en plus ça me fais pas une très bonne pub, mais d'un autre côté c'est tellement bien d' être cité dans mediaTIC que je vais rien dire, et puis de toute façon on m' a pas demandé mon avis.-

dimanche, juillet 27, 2003
 
Suis rentrée hier, mais ai passé un week end ( la destination est ô combien éxotique ) chez Eric.
Je garderais de ces deux dernières semaines passés dans la bourgade paumée dans les pyrénées au climat caniculaire du nom d' Auriébat, beaucoup de souvenirs.
Un type qui pense en avoir marre de son boulot dans 5 ans, qu'on n' a pas le spleen à 14 ans (c'est le genre de chose qu'il faut impérativement éviter de dire devant moi), et qui trouve que 3 ans de différence dans un couple ( 14-17 ans par exemple) c'est énorme ... Malgré tout, un mec qui m' a bien plu parce que, comme moi, il n' aime pas faire les compliments, et les recevoir.
Une jeune black de Vitry qui est fan de Barbara Cartland.
Une grande brune qui se rend compte à 23 ans qu' elle est devenue une sous loque musicale, et qui porte un maillot de bain intermarché.
Une petite rousse qui a bien mûrie depuis les 6 ans que je la connais.
Une brune de taille moyenne avec des lunettes qui adore garou, qui pleure beaucoup, et qui a combattu sa timidité illustre.
Une métisse qui trouve que fumer est une " activité excitante ".
Une chic fille, à moins que ce ne soit une fille chic qui reste égale à elle même, malgré...
Une blondasse à la silhouette presque anorexique ( non je ne suis pas aigrie ) qui devient plus qu' aggressive et que je ne reconnais plus.
Une amoureuse du rose qui a un papa à l' oreille percé qui pleure à tout bout de champ, et qui a des tongs oranges et roses ( le sumum du bon goût... ).
Une petite maigrichonne qui ressemble vaguement à Christina Aguilera qui finit les vacances en larmes à cause d'un mémorable quiproquo.
Une blondinette frisottée qui parle trois langues étrangères en plus du parisien alors qu' elle n' est qu' en 6e, qui connait " Quinte et Sens" et ne veut pas me croire quand je lui dit que moi ( nananère ) je connais Claude Whipple, qui a ses entrées un peu partout dans le monde musical grace à un oncle; critique pour télérama.
Une minuscule brune très bronzée qui rote comme un routier, et qui se découvre un don caché pour la comédie.
Une jolie brune martyrisée par les moustiques, que les péripéties ont beaucoup éprouvés, et qui ne pose beaucoup de questions inutiles. ( à mon avis )
Sa jumelle moins à la recherche de réponses que, personellement, je ne peux pas donner; qui rigole beaucoup, et qui trouve pas mal de chose "injuuuuuste".
Une fille aux cheveux noir de jais et à l' allure franchement osseuse répondant au si joli prénom d' Adélaïde, avec une voix magnifique.
Une chatain très bouclée qui dessine très bien, et qui se noie dans les vannes qu' elle lance, et qui ne se choquerait pas de me voir avec un bedonnant quarentenaire ( semi - salope ).
Une si gentille conductrice de clio bleu métalisé qui est allée à Marie Curie et qui vit avec son père.
Une jeune demoiselle trisomique ( non ce n' est ni une vanne, ni une expression ) que j' adore sans doute parce que j'ai l' impression qu' elle me comprend à 100%, et que j'ai vu évoluer ces 5 dernières années.
Une femme cinquantenaire qui rappelle qu' il n' y a pas que des vieux cons.

Des trucs géniaux, d'autres moins.
Un voyage.
Des pleurs, des rires, du rap, de la variétoche ( mes pauvres oreilles ), de la chaleur, une clope entamée et écrasée nerveusement à cause d'une culpabilité gigantesque, le 14 juillet sans défilé, ni feux d' artifice, un potager, une brûlure de fer à repasser, le spleen de l' année, la peur de se retrouver à Marie Curie ( Sceau ) à la rentrée, la mort de mon lapin, la tristesse de mon père, ma joie, rentrer à Paris plus heureuse que jamais de revoir la pluie ( et Eriiiiiic ), une mémorable lettre d' Eric qui est passée entre plusieurs mains de curieuses indiscrètes.

Des choses et d' autres.

samedi, juillet 12, 2003
 
Ne pas être en retard (pour une fois), discuter longtemps sans but défini, finir par se disputer, partir.
Rentrer, Pleurer,Etre énervé à cause de ces pleurs, dormir, se réveiller avec l' angoissedu départ, stresser.
Partir pour deux semaines.Sans net.
Idée insupportable.

vendredi, juillet 11, 2003
 
Il y a des blogeurs très intriguants, voir énigmatiques, et même très étranges...

A moins que ce ne soit moi qui soit très étrange, énigmatique, intriguante, et incompréhensible. C'est possible aussi.
 
Il y a de nombreuses questions sans réponses.
Par exemple, à propos du mot "persil", faut illeprononcer "perssi" ou bien"perssileuh"? Même chose pour "sourcil".
Heureusement que je n'emploie pas ces mots très souvent.
Ou encore, alors qu' "abscence"s' écrit comme je viens de le faire, pourquoi"présence"ne s'écrit pas "préscence"?
Pourquoi Karen O. est plus connue que ses deux acolytes?
Pourquoi les articles de mercerie ne sont pas au rayon vêtements?
Pourquoi le orange ne vas à [quasimment] personne?
Pourquoi les préservatifs sont ils vendus à côté des brosses à cheveux?
Pourquoi faut il un rayon entier pour les gels?
Pourquoi n' arrive t on jamais à se débarrasser des pièces d'1,2,5 centimes d' Euros avant qu' on ne le veuille vraiment?
Pourquoi certaines personnes ne digèrent elles pas le chevreuil?
Pourquoi 42% des enseignants dans le public mettent ils leurs enfants dans le privé?
Pourquoi Plastic Bertrand n' a pas écrit son "prénom" avec la vraie orthographe de "plastique"? Etait il dysléxique?
Pourquoi on tremble quand on manque de magnésium?
Pourquoi des vernis portent l' appréciation "avec magnésium", puisque la magnesium est censé s' ingurgiter?
Pourquoi personne ne peut être totalement objectif?
Pourquoi alors qu'on entend le son "é" : "objectif" s' écrit avec un"e"?
Pourquoi je me pose autant de questions quin' ont pas de sens?
 
Remarque : lire Nova dans le métro est très bien vu à St Michel, Les Halles, Odéon, Porte de Clignancourt, St Placide, Etienne Marcel, Bastille, République, Nation.

Dom était tout désespéré. Le monde tourne ( oui, je sais, c'est dingue ).
 
prendre une douche, mettre un push up, enfiler un fute qui a été bleu, choper le débardeur du siècle, espérer ne pas manger du tofu, être à la bourre, aller manger dans le 20e dans un restau qui a label télérama ( se douter donc qu' il a vu sa mère ), rentrer chez lui, boire un thé à la menthe du commerce équitable, passer la soirée de l' année, passer la nuit de l' année, se réveiller dans la nuit et le voir éveillé, avoir un conversation digne d'un dialogue de stars war, re sombrer dans le sommeil, se réveiller trop tard, se lamenter devant le contenu du frigo d' un végétarien-peace-attitud, prendre une douche dans sa salle de bain, contempler les résultats de la veille dans son miroir, repartir, retrouver Luc au carroussel des Halles, rire, parler des intermittents, parler de son oiseveté, parler de Paris, fumer en buvant de l' eau( ça m'était pas arrivé depuis longtemps), se quitter à Porte d' orléans, prendre le 188 parce que je suis trop crevée, arriver devant chez moi, monter, rencontrer ma seconde source de revenus financiers, rire beaucoup en lisant le dernier poste de K ( vraiment beaucoup ), lire des mails pas drôles mais intéressants. Poster...

jeudi, juillet 10, 2003
 
Français:
Dictée - Questions: 20,5/25
Redaction : 15,0/15
Total: 35,5/40

Mathématiques: 12,5/40

Histoire-Géo-Education Civique : 31,0/40

Inutile de dire que je suis dégoutée.
 
Je ne me rappelais plus à quel point J. était conne. C' est sans doute pour ça que je me suis sretrouvée à l' attendre pendant 1/4 d' heure à Alésia.
Au bout de 5 minutes, je me suis rappelée pourquoi je la détestait.
Au bout d' un quart d' heure, je me suis dit qu' il n' était peut être pas trop tard pour dire que mon poisson rouge avait rendez vous chez son gynéco et que je devais l' accompagner.
Au bout d' une heure, j' avais envie de la tuer à coups de pieux à la façon d' une névropathe.

Heureusement je me suis rappellée qu' elle se taisait quand elle avait quelque chose dans la bouche donc je l' ai emmené au "rendez vous de denfert rochereau", et, devant le lion végétarien, à côté d' un mec qui fumait des chesterfield, je l'ai écouté me raconté sa vie entre 2 verres de perrier fluo menthe et ses histoires avec son ex, et le mariage de sonfrère, et sa mère qui l' empêche de s' émanciper, et du mec qu' elle avait en vu, et de ses copines...

Je ne sais pas si c' est sa façon de crier au lieu de parler, sa mentalité caricaturale de la provinciale, sa façon de crier mon nom, son égoïsme et son manque de réalisme, son mauvais gout, son immaturité, son indiscretion, ou ses problèmes à la con qui m' ont le plus énervé...
 
Suis toujours amusée des mots clefs qu' estat me donne. Quelqu'un a cherché "j'aime fumer des camel" et est tombé sur mon site. Bon moi j'aime pas, c'est franchement pas mon style, et ça a un gout de merde.
Un(e) autre a tapé : " jartière de mariée", ...
 
( pour comprendre le post allez voir chez la fille aux gants et ktar6, et ya des liens à côtés ) (me saoulez pas )
 
Bon je rentre et là surprise encore des histoires avec les prépubères...
ça m' énerve un peu... ( juste un peu )

Parce qu' être pré-pubère ( voir même pubère tout court... ) n' a rien à voir avec être fan de blink 182 ou porter un sweat slipknot, ou encore se dire "miss(ssss....)" ou encore mieux : "gothic/k/que".

Non, si être pré-pubère c'est être acnéïque au 3ème degrès, et avoir entre 10 et 15 ans ( très approximativement ) ça n' a pas franchement de rapport avec les hordes de lobotomisés qui veulent mourir le même jour que Kurt Cobain, qui s' achète des bleus de travail comme Pleymo, qui pleure parce que Brian Molko s' est coupé les cheveux, qui ont des casquettes cloutés ou des hauts de formes rouges comme Marilyn Manson, et je ne parle pas des tee shirts jetables à l' éffigie de leurs sous loques musicales préférées.

Mais est ce que moi je dis que toutes les personnes qui tiennent des blogs ont entre 20 et 25 ans? Est ce que tous les bobos ont entre 25 et 45 ans? Est ce que les néobabs ont tous entre 17 et 28 ans? Est ce que toutes les cailles ont entre 14 et 19 ans?

Hein, bon, nan mais faudrait pas abusé...


(heu...au fait j' en ai marre)
 
Le mot du moment semblerait être "plutôt"... (le chien?ah non pitié on recommence pas avec le club mickey)...
(Sinonj'aiunproblèmeavecmabarred'espace)
 
Je viens de rentrer de chez Eric. Je me suis réveillée alors qu' il était parti, ça m' a fait un drôle d' effet. Chez lui le parquet est froid. Rentrer à 8 heures 10 est assez déprimant. Ai squatté un peu l' appart. J'ai la curieuse sensation d'y être chez moi. Ai bien aimé la lettre qu' il m' a laissé.Suis encore comateuse, embrumée. Est ce du à ce qu'on a bu?fumé?fait? (que de questions sans réponses... ). (-j' y ajouterais bien:"La vérité est ailleurs"-)

A part ça j'ai eu mon brevet... c'est plutôt appréciable. Ils sont vraiment trop cons ( les mecs qui écrivent les noms... ) Parce qu' ils ne les mettent pas dans l'ordre alphabétique, donc comme une conne je cherchais mon nom où, par hasard, il y en avaient plusieurs qui commençaient par "r", et j'ai failli mourrir d'infarctus en ne le voyant pas ( le mien , de nom )... bon finalement il était là, coincé entre une Sophie Vereb, et une Gözde Tunc. Il y a une justice:j'ai eu mon brevet.

Revois Eric ce soir. Plutôt Contente.

mercredi, juillet 09, 2003
 
Je suis à Pariiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis.
Enfin...
Depuis 1 heure et demi...
Je respire...
à nouveau,
la pollution, et cette
odeur si particulière
dont je ne connais pas le nom.
mais seulement le bien qu'elle me fait.

( effet ... "perdu d'avance" qui ne se veut pas être un plagiat )

mardi, juillet 08, 2003
 
Faire des trucs que je ne fais qu' avec elle, comme comenter le catalogue la redoute, pouffer comme des moins de 5 ans, parler de son ( énième ) amour-de-sa-vie, se dire qu' on a changé, parler un peu d' Eric, commander chinois...
L' entendre dire qu' elle a du taf, dire que c'est pas grave, envoyer des mails à Eric, le voir se déconnecter parce qu' il bosse aussi, se sentir un peu stupide, se plonger dans son bouquin, se dire qu' il ne faut surtout pas s'endormir habillée, fumer à la fenêtre, rassembler ses dernières forces pour choper le tee shirt d' Eric et le mettre, sombrer dans un sommeil très lourd et sans rêves...

lundi, juillet 07, 2003
 
Un week end désastreux avec des vieux tellement à cours d'inspiration qu' ils ressassent les mêmes blagues ( inutile de dire qu' en plus elles ne sont pas drôles ) que l' an dernier. L' un ( de loin le plus comique ) me révèle qu' il sait écrire "jeune", et écrit "a1dc4". Je ris parce que je suis polie ( je crois ).
Vendredi le voyage (long) se passe avec une pied noire ultra bavarde qui me raconte sa vie: son fils et sa fille morte, son mari qui est venu s'installer à paris et puis qui est mort, et son petit fils qui fume comme un pompier (!!)... Puis avec plus silencieuse jeune fille dont le parfum m' écoeure tellement que je suis obligée de partir de mon siège, pour aller boire un café ( pas trop chaud , voir froid... )dans le wagon restau, où ont fait siège une rimbabelle de mecs quarentenaires qui boivent des amstel en se tappant dans les côtes ( du rhone )...
Finalement je passe cette journée d'aujourd'hui à rattraper mon sommeil ( ou à prendre la fuite dans le sommeil... ) et finalement ce soir, squatter chez l' illustrissime "K-mille" et par la même occasion squatter son pc.
Ai réussi à negocier un départ sur paris mercredi matin. Vais revoir Eric. Suis relativement heureuse.

Plus qu'un jour à supporter... ( et une soirée, mais avec l'amie K-mille )

vendredi, juillet 04, 2003
 
Je pars à 16h03 ( pourquoi pas 16h ou 16h05?? ), pour remonter sur Lyon.
Donc je risque de ne pas faire parler de moi avant le 11 Juillet, mais il y a des chances que je revienne avant, vers le ...8. Donc j' aurais entre ...4 et ...(...)...7 jours d' abscence.
C'est très compliqué tout ça... Trop...
 
Je suis de très mauvaise humeur. En fait je suis même énervée. Reçu de K. :

"Mwhahha.
T'inquietes, je suis un gros flemmard qui va rarement dans les templates. Tu l'auras ton link petit bout.
 
Mais avec tout le bien que tu dis de moi, on va croire que je te paye. Ou que t'es ma soeur. :)
 
Amuse toi bien au club-Mickey.
 
K."

Bon alors déjà je ne suis pas petite ( en fait si mais bon,... ). Ensuite je croyais justement avoir été claire dans mes derniers posts, je vais me ré exprimer, histoire que tout le monde comprenne : K est un enfoiré ( mais il est gentil, mais ça n'empêche pas que ce soit un enfoiré ) et j' espère qu'il va mourrir dans d' atroces souffrances après qu'on lui ai fait bouffer un foetus de chacal et brulé les yeux. A part ça, j'aime bien son blog.
Le premier qui dit que je suis excessive ... je peux pas le tapper parce que je suis petite, mais, je trouve quelque chose de pire que je n'ai pas encore trouvé mais que je trouverais.
Et je ne pense pas qu' il soit nécessaire de dire quoi que ce soit sur le club Mickey...

Citons encore Dom ("Encore un jour"):

"(...)Tu l'aimes bien ton K.... (...)"

Bon d' abord ce n'est pas "mon" K. Ensuite non je ne l'aime pas, même pas bien.

Mail d' Eric:

"(...)je ne comprend pas vraiment pourquoi tu t'attaches à K.(...)"

Je ne sais même pas si ça vaut la peine ( oui c' est très peinant comme boulot ) que je commente... Je vais encore avoir des emmerdes avec ces histoires. ( là c'est pas marrant du tout )

Mail de Luc ( quand je dis qu'il a rien à foutre ):

"(...)c'est quoi le pb avec le gars qui t'as pas mis en lien?(...)"

Bon, y pas de problème... Aucun problème, rien...

Maintenant vous me lachez tous avec vos histoires de K, je vais aller brûler le club Mickey... ( s'il y en a un, ce qui n'est même pas sûr... ).

A part mon glandeur de frère Till a eu son Bac, ce qui fait que si je ne l'ai pas je resterais définitivement l' echec scolaire de cette famille de busards qui ont des lunettes en écailles pour se donner un air intello.

jeudi, juillet 03, 2003
 
Viens de m' apercevoir sur estat que quelqu'un est tombé sur mon blog en cherchant "Henri iv lv3 paris", un conseil à toi, si tu reviens, tape "Henri IV". Enfin si tu veux savoir quelles LV3 ils proposent j'ai cherché pendant 2 semaines sur internet avant de me résoudre à acheter le guide de l'onisep ( les lycées du bassin parisien, enfin un truc dans ce style ). Mais c'est juste un conseil... C'est vers Port Royal...
Déjà si c'est du russe que tu veux faire en LV3, y en a pas...
 
Reviens de chez K. Donc en fait non, il continue ( increvable -ce qui est bien-, est ce qu'il attend son "birthblog"? - le blog étant une étape, je ne me vois pas continuer à raconter ma vie qui n'est pas très palpitante, enfin bon je developperais un autre jour, où ma vie sera tellement insipide que jen'aurais rien a poster - ).

Bon je crois quand même qu'il se fiche de moi (bon, d'un autre côté...), parce que mardi soir entre 22h et 23h ( très approximativement ) il m' avait linké, puis ça a disparu, puis suite à beaucoup de mails il m' a dit que je serais dans la colonne de droite avec les autres liens ( excuse vraisemblable ( mais vraiment vraie? ) que blogger ( l'enfoiré de blogger ) m'aurait désaffiché ). Enfin bon, ça me prend la tête je m' en fous d' être linkée ou pas. Mais j' aurais préféré ne pas me faire d' illusions et passer pour une conne ( ... ). D' un autre côté j'ai pas envie de croire que c'est simplement un menteur/hypocrite (tout de suite les grands mots) (ce qui pourrait être la réalité, et la réalité, hum, c'est relou la réalité ). Donc je vais rester dans mes illusions qui sont assez confortables. On va dire qu'il a oublié, et moi aussi d'ailleurs je vais oublier...
Enfin j'ai eu mon fameux quart d'heure de gloire warholien... ( ou warholesque... )
 
J' ai oublié de vous dire que JM va avec Nicolas ( j'aurais ta peau... -c'est de l' affection -) en Italie (?je croyais que...enfin bon...). Ai donc perdu mon pari. Je vais peut être re juger Nicolas. Peut être. Et, non je ne suis pas peremptoire.
 
Aujourd'hui Eric m' a parlé plus de 3 minutes au téléphone... C'est tellement exceptionnel que ça méritait d' être écrit.

Luc ne doit s' emmerder à Paris. Puisqu'il commente tous mes posts les mails de lui que je reçois le reste de l' année sont de brèves remarques dans nos échanges épistolaires ( est ce que ça se dit aussi de la correspondance internaute? ) ( qui traitent de toutes les conneries qui peuvent passer par la tête de jeunes tordus parisiens bourgeois malgré eux... c'est pas de ma faute, c'est celle de mes parents ) du style :"Ah, mais de toutes façon quand le gauche sera au pouvoir..." ou :" Mais vous n' avez rien compris au prolétariat... ", ou encore: "Que les léninistes s' abstiennent de me lire". Ce genre de mails arrivent quand on ne s' y attend pas, alors qu'on est tous en train de se dire qu' on a tout compris au marxisme, et qu' on est trop fort, mais que d' abord c' est pas pour ça qu'on va se revendiquer de gauche ( faudrait pas abuser ). Bref, Luc est comme tous les vieux jeunes de son âge, oisif. (-non mais où va la France? je vous le demande- )

Donc hier, je suis allée voir un vernissage, et que c' est ça l' avantage de passer ses vacances chez son oncle qui est bosse au bureau de la culture de Cannes. Ce qui est bizarre dans les vernissage c' est que le flyer ne s' appelle pas "flyer" mais "invitation" ou "laisser passer" ( ça dépend si vous êtes au Sud ou au Nord ). L' expo s' appelle "La Russie, et les avants gardes". Evidemment, Malévitch, et Malévitch, et aussi Malévitch. Malévitch c'est un peu le roi du pétrole dans ce domaine. Bon moi j'aime bien, mais c'est trop de Malévitch tue le Malévitch. A retenir :Rayonnisme, Cubisme, Rozanova, Rotchenko, Tatline ( notamment un nu, sublimissime ), le piano opto phonique de Baranoff, Popova, et quelques Chagall ( hum je ne sais pas si ces tableaux là, étaient vraiment à considérer comme avant gardistes, mais figurez vous qu'on ne m' a pas demandé mon avis - étonnant, non? ). A retenir aussi, un tableau immense et vraiment magnifique: "Insurrection" de Redko, avec Lénine au milieu, grandiose. Vraiment.
Je ne vous donne pas de détails sur le style de faune qu'on peut trouver dans ce genre d' expo ( surtout au vernissage ), des minis BHL, leurs femmes, et leurs petits enfants, des étudiantes en Art avec leurs profs au bras ( ... ), des américains, des anglais, des bobos en djellabas ( non y a pas de "h" ) couture,... Desespérant. ( le pire étant : comment dois je me considérer...? )

Suis rentrée, ai à peine eu le temps de me changer que Bertrand et (la très intriguante) Armande étaient déjà là. Mes derniers souvenirs de boites de la Côte étant plutôt mauvais ( moins select, il suffit d'avoir un wonderbra, mais très "armoire" ( c'est marrant, j'ai jamais entendu ce terme que dans la bouche de musiciens ... ) lourd, avec de techno insupportable, des slows atroces, de la dance immonde, et des mecs de 35/40 ans qui ont décidés de tater de la minette au bar ), on est donc allé sur la plage. Et on a parlé vraiment longtemps. C'est marrant mes potes à Cannes je les vois 2 fois dans l' année et j'ai toujours des tonnes de trucs à leur raconter. Armande est très gentille mais un peu secrète. Bertrand, je me répète, est métamorphosé. Moi, pour une fois je suis un peu trop éxubérante. On a parlé d' études ( au fait , je risque d'attérir à Victor Duruy près des Invalides à la rentrée...délire ), d' amour (bon, là on a pas la même vision des choses...), de son frère, des miens, de la soeur d' Armande qui joue de la harpe, de l' été, de projets, d' avenir, de clopes, de l' éducation nationale, de bouquins, ... Enfin une conversation de gens de notre classe, après reflexions pas très très profond...

K. ne poste pas, ai un présentiment bizarre, je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression qu'il va fermer son blog...


mercredi, juillet 02, 2003
 
Se sont égarés dans mon sac, venant de l' espace:
- Deux paquets de Winston,
- La garantie du nouveau portable d' Eric ( qu'est ce que ça fout là? ),
- L' adresse d' Emmanuel,
- Un(e sorte de) prospectus pour un marabout du 18e,
- Un briquet inutilisable,
- 5 £
- Des bons fnac ( ça c'est bien, je sais pas d' où ça vient, mais c'est bien),
- Plein de tickets violets usagés.

A part ça, je reviens du centre de Cannes ( cosmopolite; comme d' habitude jaguars, cigares, YSL, Kenzo, Jean Paul Gautier, Ferrari, sandales à 1500 euros, le café en terrasse cher - mais délicieux ), et je suis ruinée ( enfin non, mais plutôt si ). Ai vu Bertrand, métamorphosé. Ai essayé plusieurs fois de l' appeler depuis que je suis à Cannes, mais il s' est fait taxer son portable. Bref ai rendez vous avec le nouveau Bertrand ce soir. A Pâcques c' était un mec défait qui se repassait en boucle les images de l' accident de son jumeau ( c'est très banal ce que je vais écrire, mais c'est con de mourir en scooter... ); maintenant il est épanouï et avec une jolie percée du nombril à l' arcade prénommée Armande ( le prénom qui fait mal ).

Je suis lunatique comme personne, me sentait creuse y a 1 heure et maintenant c' est à peu près correct... Humphr
!

 

 
   
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