dimanche, août 31, 2003
Et là en plein milieu de ma nuit qui est loin d'être noire, j'ai une petite envie de narguilé.
Et là :
c'est le drame.
Plus de charbon.
Mouffetard demain.
De retour.
J' étais pourtant bien avec Rudolf à fumer le narguilé.
Et puis consoler Simon. Parler de théologie pendant 3heures 32 avec lui.
Et puis se prendre la tête.
Trainer FW.
Dormir 3 heures par nuit.
Se rendre compte que je ne pourrais jamais être champiuonne de ping pong ( vraiment, là c' est fini... ).
Penser à lui.
Et puis à l' autre lui.
Penser à eux.
En avoir marre.
ça ressemble terriblement à l' année.
jeudi, août 28, 2003
Pauline est toujours là, les 4 potes de Till sont là et les voir se pâmer sur sa sympathie/beauté/intelligence/gentillesse, et son style/humour/..., n 'est peut être pas forcément agréable. Parties de garou et de Colons de Catanne très instructives.
Eric maile moins. Je ne peux plus répondre, n' y arrive physiquement pas.
Rudolf est là et c'est un plaisir visuel , et auditif. Rudolf...
mardi, août 26, 2003
dimanche, août 24, 2003
J' observais nos amies les vaches ( c' est dingue comme c' est beau, une vache ), en écrivant des textes pour les Rats Crevés ( suis particulièrement fières de quelque chose qui s' appelle "Dans leur sang" ), et puis j' entendais des voies plus fortesque d' habitude venant du salon. En écoutant de plus près je distinguais qu'il était question de chemises. C'est la maison de la culture ici...
samedi, août 23, 2003
La plus grande des sœurs brode avec des couleurs pâles le nom d’ un filleul nouveau né, la cadette joue au scrabble avec sa mère, qui a, sur les genoux, des morceaux de patchwork qu’ elle assemble entre deux sept lettres. A sa gauche, autour de cette petite table ronde en noyer, le père et ses mots croisés. Sur le plateau de la table, celui du jeu, et les fils, aiguilles, et ciseaux dorés de chacune.
Derrière, sur le canapé bleu France à roulettes, très années 20, entre les coussins en patchwork ( oui, c’ est une mode ), s’ entend le mari de la cadette, pipe à la bouche, relis des notes et les corrige au crétarium, avec son demi sourire et ce regard étincelant. En face de lui : la platine des 33 tours, derrière lui, la chaîne entouré de CD de Benabar, et de Delerm ( et de Fersen aussi ).
Plus loin, au fond de la grande salle, sur la longue table, la dernière née, bien qu’ elle ne soit plus un poupon, de la troisième des sœurs (elle même absente), a le regard perdu à travers la vitre et regarde les vaches finir leur marche lente. Puis elle baisse la tête et replonge dans les aventures de Malaussène.
Du fond du couloir, où se situe la cuisine, on n’ entend les petits cris aiguës de victoires, et les râles bruyants de défaites. Les cousins les plus âgés jouent à jeu de cartes quelconque.
Dehors c’ est le mari de l’ ainée ( un adjoint à la culture à la mairie de Cannes, je vous laisse imaginer le bobo ), qui rigole avec son portable ( à moins que ce ne soit son psion, ou son ipod…).
La nuit s’ est faite sur Barbarel, on ressent les absences.
Et je me demandais si d’ autres avaient l’ impression de vivre à moitié, et pourquoi j’ étais une éternelle insatisfaite. Pendant ce temps là, Benjamin Malaussène est dans le coma.
Il reste cependant quelquepart le cousin libanais, qui doit sûrement broyer du noir. Comme à son habitude. Sale plagieur...
vendredi, août 22, 2003
J' ai oublié de dire un joyeux anniversaire très en retard à Dom pour son quart de siècle ( heu...giga cool?) et puis bravo aux créateurs de bannières de la fog, et puis K aussi, K reste égale et c'est toujours ça et c'est plutôt bien.
Welcome back Chloé...
Bon le diagnostic n' a pas tardé à tomber.
Je passe l' après midi à Lyon à me faire ballader pour essayer de faire réparer avec la garantie et dans des délais décents cette foutue caméra ( sans y arriver d' ailleurs ), et quand je rentre : ô merveille : le mail de Luc.
"Paris manque.", ma réponse auomatique, simple, claire, logique: " Et ta soeur?".
C'est à peine un quart d' heure plus tard que j' entendrais le téléphone sonner. Et 10 secondes après que j' entendrais sa voix. Et c' est sans prononcer un mot que je redeviendrais heureuse ( relativement car rien n' est parfaitement roué , n' est ce pas? ), et puis enfin je l' entendrais enchaïner des phrases sans sens réel, des mots lourd de symboles mais mals assemblés, et maladroitement ( enfin! enfin maladroit! ) je l' entendrais dire trois petits mots qui font oublier que je n' ai pas fumer depuis un mois, que je m' emmerde comme un rat mort, que la garantie de CANON c' est un truc de voleurs mesquins, que je n' ai plus envie que Flying Winkle vienne, que je veux décapiter quelqu'un.
Merci Eric. Le sauveur de Chloé en détresse. Donc de l' humanité, ou presque.
Oui bon alors le pc il a sa carte modem grillée.
Et c'est pas ma faute.
Suis sur le pc de Kmille.
Elle même vient de m' envoyer un mail ( sur son pc , parce qu' elle bosse à Lyon, oui c'est très compliqué... ).
Elle a découvert ce weblog.
Comme j' ai pas le premier pc je pourrais pas mettre en ligne un post d' une page et demi qur les roumains, les bulgares, les turques et les autrichiens.
J' ai envie de dire merde. Et j' ai aussi envie de me sentir très lasse.
Alors comme je ne me refuse rien quand je suis de très mauvaise humeur je vous le fait.
Merde. Je me sens très lasse.
Merde à camille d' avoir découvert ce truc et de m' en faire des compliments.
Merde à moi de ne pas l' avoir mieux protégé.
Merde à Eric qui se répend en propos gazouillants, qui me parle de rires d' enfants, de maison, d' amour, quand moi je lui demande si la canicule parisienne n' est pas trop insupportable.
Merde à Joachim d' être aussi heureux.
A Luc et à ses blagues à la con.
A JM à cause de son bonheur trop rose, trop doré.
A cette putain de caméra qui veut plus marcher.
Merde au temps qui me fait chier.
Merde à la seconde qu' à force d' idéaliser , elle se démateriallise.
Merde parce que d' ailleurs je sais toujours pas où je vais la faire la seconde.
Merde, Merde, Merde.
Et surtout à moi qui ne sait pas relativiser, être objéctive, être soi même, être romantique, être heureuse, avoir de l' humour.
ça vas passer.
dimanche, août 17, 2003
Après ce long périple aussi stupide qu ' intéressant ( et oui je fais des phrases débiles et je m ' en fous ), j' attéris dans la maison familiale à me coltiner parties de "colons de catanne" et autres jeux provenant du Descartes maconnais, ainsi que de scrabble.
Après Vienne, Budapest, Timisoara, ... bon je chroniquerais plus tard... y a de l' orage , flippe pour le pc
Envisage soit le tricot soit un épilation à la cire...
lundi, août 04, 2003
Je m' étais trompé.
Mathias est un enfoiré.
La soirée a été un enfer.
Je deteste ce mec, je deteste ce pays, je deteste cet endroit, je deteste tout ici.
Sinon, je suppose que pour le reste tout va bien.
dimanche, août 03, 2003
Le concert était nul.
C´était fort prévisible.
Mais cela dit pas insupportable.
Car je me suis fait un ténébreux ami.
Il n'a d' ailleurs pas que cette qualité.
Je ne suis pas éprise de lui quoique tu penses lecteur.
J' échange de longs mails avec le vrai objet de mes fantasmes.
Mails, qui sont d' ailleurs plus qu ' insipides. Je m' en veux de ne pas avoir de grandes facilitées pour l'écriture romantique. Ce n' est pas trop mon registre.
Bref, je suis rentrée il y a un peu moins d'une heure et j' ai donc revu cet étrange personnage. Dans l'hotel.
Il se prénomme Mathias. Je le trouve plutot symphatique, malgré, son accent trés prononcé.
Il faut dire que la première chose que j'ai vu chez lui le mettait plutot en valeur. Il porte des converses.
Voir des converses au milieu d' une foule d'endimanchés touristes, où les seuls francophones que j' ai entendu et vu portaient des robes longues et des talons , sans oublier leurs [grotesques] réticules. Elles devaient se prendre pour Sissi. Bien que j'eu préféré Marie Antoinette.
Bref, malgré le fait qu' il fume des Marlboro ( tiens à propos vous seriez étonné de savoir depuis combien de temps je n'ai pas fumé ... ), mais après tout c'est un défaut que beaucoup de gens ont, et bien malgré cela, il a du courage d'etre venu me voir alors que ca (je ne sais pas où est la cédille...) faisait 1/4 d'heure que je lui faisais de l'oeil.
C'est un gentil. Un littéraire aussi. Il est trilingue. J'ai donc une relative estime de base pour lui.
Je l'aime bien. Il est en train de boire un café pas très loin, et il a un sourire plutot intéressant. Je vais retourner lui parler.
Il m'a filé son adresse mail. J'ai encore le temps de savoir si je m' en servirais.
J# arrete pas d# entendre du Metallica.
Schönbrun aujourd'hui. Sissi étqit , comme je le pensais, une ingrate.
Je suis à ( ouais j'ai trouvé comment on faisait les `et les ´ ) Vorgartenstraße sur la U1.
Ce soir un concert chelou, donc viennois. ( ou bien le contraire, à votre convenance )
Je met en application 4 années d' études laborieuses de la langue de Goethe, et je lis du Nothomb ("Attentat").
Ich habe durst. Ich bin so müde. Ich sollte zurükommen in Paris, weil meine liebe in Paris ist. Ich mage nicht Österrreicht.
Je pars demain. Vers Budapest ou bien Timisoara.
Mon père se prend toujours pour Pierre Loti. Son idole.
Ce clavier me met hors de moi.
samedi, août 02, 2003
cher lecteur,
je suis a Wien, dans le lobby de l'hotel
et o joie un pc relie a internet
j'ai du mal avec le clavier !
quelques jolies petites choses : ö ä ü ä ö ü ä ö ß ß µ ^°`´` äüöäüöäüö ßßßßßß
!
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