vendredi, octobre 31, 2003
J'ai juste oublier de vous dire, que j'étais contente de revoir Paris, et que j'en avais marre aussi.
(voila...)...
L' étudiant surmené m' appelle pour me signifier d' un air jovial qui est plosiblement du à sa surconsommation actuelle d' herbes pas provencales. Il rigole presque seul pendant un bon quart d'heure, jusqu'à ce que , lassée par ce manque d'interactivité téléphonique, je raccroche.
Je finis par être énervée de mon énervement, rage, bout, l' appelle et raccroche.
Emmanuelle appelle, passablement fracassé pour un début de soirée. J' arrive étonnament à me persuader seule de ne pas l' accompagner.
Me dit qu'il faudra bien passer cette soirée, appelle Franck, et passe la soirée avec lui, dans un café du bord de mer ( à l'intérieur du café... ).
Allons voir "Les Invasions Barbares" 22h, rejoint par quatres autres camarades joyeux cannois, presque comédiens.
Rentrons chez Ken.
Rions, buvons, fumons trop ou pas assez. Parlons beaucoup,avec de grands gestes, reste un moment dans un no man's land de promiscuité physique avec un garçon au charme alléchant.
Rentre à l'heure ou je devrais me réveiller. Ne provoquant curieusement le courroux de ma principale source de revenue financiers et de sa soeur. Toutes, deux déjà aux fourneaux...
Je repartirais le lendemain de Cannes, après avoir tous les J.K.J Bloche de l' appartement, et être allée deux fois à la fnac.
Rentre en taxi étant accompagnée de ma rentable génitrice.
Retrouve Eric, ce soir à Bourges.
mercredi, octobre 29, 2003
Hier soir, je suis allée voir "Elephant" , film qui a l'avantage d' être ultra-esthétisant. Court, réellement trop court. Bien, aussi.
Et puis j'ai passé un coup de fil qui ..., qui m' a sans doute fait plaisir. Sachez (et sans doute pas pour votre gouverne) qu' à Paris il ne fait pas beau.
A Cannes non plus, et c'est tant mieux. La mer semble s' être accordée avec l' esprit ambiant, elle est toujours plus belle quand elle n'est pas en lagon, et je préfère la voir sous la pluie.
Suis allée voir "Les Invasion Barbares" avec Emmanuel, ça faisait longtemps que j'étais pas allée à une séance à 18 heure.
Emmanuel est affreusement beau, affreusement éloquent, affreusement dramatique, affreusement comédien.
Emmanuel fume avec une merveilleuse classe, il porte son caban noir avec une merveilleuse aisance, il sourit avec un air merveilleusement triste.
La fille aux gants n' a jamais été aussi mélancolique, K ne m' a jamais autant surprise ( peut être pas en fait ), Dom n' a jamais été... autant comme ça.
Suis désemparée, fatiguée, déstabilisée, ésseulée.
Voudrais rentrer, pleurer, désirer, me saouler, fumer.
N' arrive plus à fumer, aimer, parler, désirer.
Me sens horriblement et pitoyablement adolescente. Aime pas ça.
mardi, octobre 28, 2003
Samedi, c'est Ben qui me réveille avec son coup de fil ( on a pas idée d'appeler à une heure de l' après midi... ), invitation pour Plantu.
Pauline me sort de mon bain, pour un plan "rejouons les 4 filles du docteur March à deux".
L'expo de Plantu est surpeuplée, Ben (tout empli de son orgueil d' étudiant en seconde Arts Apliqués -oui, je me fous de lui) me fait un cours sur l'architecture du musée Carnavalet.
Première chose avalée de la journée à 18 heure, café rococo près de Rivoli, à la table d' à côté un cinquantenaire qui fume des Marlboro light raconte à sa copine du même style, pourquoi sa psychanalyse a foiré, et comment il a été trauma.
Vais chez Pauline, pour cette soirée mémorable. Rentre le lendemain à 15heure. Ravie de voir l'appartement désert.
Laisse un mot et rejoins Eric.
Parlons trop, ou trop peu, au Colombus.
Rentrons chez lui, à peine le temps de s'embrasser bêtement, que JM appelle. Inquiétant coup de fil que je n'ai pas saisi.
Eric m' emmène chez eux, en m' expliquant par acoup, des phrases saccadées qui reste apparement coincées dans le sternum.
Arrivons pour que je comprenne réellement que Nicolas est mal.
JM a une tête de zombie amoureux, Nico n' a plus de tête descriptible, Eric appelle le SAMU, et moi je veux partir.
Eric me raccompagne à 4 heure, à cette période où quoiqu'on fasse il n' y a plus de danger.
Je maudis silencieusement ce mec que je déteste.
Bouillante de rage, ne parvient pas à choper le sommeil.
Fini par prendre 3 Seresta et sombrer définitivement dans un sommeil lourd et sans cauchemars.
Pars à 11h en RER, vers Roissy. Galère pour trouver le guichet Air France où m' attend ma principale source de revenus financiers. Croise Dave tout en blondeur et en rides.
Dans mon avion il y a Julia l' ex lofteuse, c'est seulement à la fin du vol que je parviendrais à me rappeler dans quelles circonstances j'ai bien pu voir cette inconnue aux cheveux anorexiques noirs, à la mine boulimiquement droguée.
Arrive à Nice sous la pluie.
En ai marre.
Me plonge dans le 4e tome de Persepolis. Avec mon ami Jeff (B) en fond sonore.
samedi, octobre 25, 2003
De retour.
Avec encore plus de principes à la con.
Soirée sur des marches, un peu froid.
Des yeux bleus, et d'autres bruns, un paire d' orange sous des lunettes noires.
J'aime bien leur accent britannique.
mardi, octobre 21, 2003
Le port des converses au lycée, l' appartenance à sa religion de fashion (army, aussi), devrait être revu(interdit) de la même façon que le port du voile.
Oui, je vais brûler les miennes.
lundi, octobre 20, 2003
Je regrette.
De ne pas avoir plus de temps pour poster (action longue, difficile, couteuse en énergie, consistant à se foutre de Joachim subtilement, parler d' Eric, et faire un effort littéraire).
dimanche, octobre 19, 2003
On voulait passer la soirée à rigoler sous sa couette violette, mais Thierry nous a appelé, et ça faisait longtemps.
Rendez vous à St Michel sous la statue fontaine, on avait le nez rouge de froid, et Thierry est arrivé avec un certain nuage de fumée autour de lui.
Avons appelé l' homme à la redingote (et aux cheveux gras).
Sommes passés chez l' étudiant surmené pour le sortir et avons passé la nuit sur les quais sans Fred, ni les deux amoureux qui étaient à l' Ultra.
Avons commencé le jour à moitié morts. Sommes devenus poètes (maudits).
Parlé longuement avec Thierry d' Emmanuel qu'il a vu recemment à Cannes, et puis de Primo Lévi.
Ai regardé Paris se lever.
Suis rentrée presque à pied. Ravie, raffraichie, et épuisée.
Ai du supporter un repas en famille plus ou moins particulier.
Pense à une grève de blog, si la fog s' arrête de bloguer, d'un autre côté c'est un droit.
Me dit que je dois peser le pour et le pas pour ( voir même le contre ).
vendredi, octobre 17, 2003
Je rentre des cours et la dernière heure m' a réservée une discussions particulièrement stérile et stupide sur le plan non fumeur pour lequel mon lycée a été choisi comme pilote.
Hélène ( le petit mouton cyrillus ), notre chère déléguée, nous exposait ( calmement ) les paroles de Mattéi, et son projet.
Antoine s' exclamait d'un air grandiloquent, enchainaient les questions oratoires très sûr de lui.
L' amoureux de Boris Vian, répendait des inepties.
Louise et moi nous interrogions sur le cout de cette opération inutile puisque tous les fumeurs de la classe ( dont moi ) reconnaissaient qu' ils n' arrêterais pas et qu' ils n' iraient jamais cherché les patchs gratos ( de toute façon constatation fut faite que personne ne savait où se trouvait l' infirmerie ).
Débat ridicule, où chacun a essayé de se donner un air plus malin que l' autre et où moi et Louise nous foutions des uns et des autres avec grand plaisir et delectation, et art.
De l' assurance ( "mais je m' arrête quand je veux" ), à la pinaillerie ( "mais le pire c'est que les nons fumeurs doivent supporter la fumée des fumeurs c'est vraiment trop désagréable" ), en passant par le pathos ( "quand on a vu quelqu'un mourrir du cancer" ), l' énorme ineptie ( "mais le cancer c'est pas une réalité!" ), et enfin du réalisme ( "mais tout le monde en vu des victimes du cancer", "ceux qui fument, ceux qui ne fument pas,quelle importance?" ).
Tout ça ça m' a rappelée ma prouesse de ce matin quand, blasée, j' allais macher le filtre, alors j'ai retiré mes dents en haut, et je les ai repoussé d' un seul coup pour ejecter le mégot tel Saliout en 71 d'un coup, d'un seul dans la poubelle. Je n' eus même pas assez de temps pour admirer ce miracle technique que le 197 arrivait.
[reçu un mail de Wlad, assez étonnant pour ce sois mentionné ici, et aussi un d' Eric assez beau pour que je le signale]
jeudi, octobre 16, 2003
Mettons que mon blog est une sit-com dont je suis l' actrice principale. (comme dans "Shout Him", ou "Queer as Folk", ou "The 70th Show")
Oui parce que c'est épisodique, et que ça raconte ma vie comme si elle se déroulait sous vos yeux ( je conçois que ce soit un peu bancal...).
Or, dans les séries il y a des guest stars.
Et j'ai décidé d' interviewer une sympathique guest(blog)star. Moi.
Moi, Chloé: Il est difficile de savoir qui est réellement un bloggeurs, dérrière son écriture l' authenticité n' est pas forcément présente, [blabla], alors comment vous définiriez vous?
Moi, Chloé, BlogStar: Je dirais qu' aujourd'hui je suis d' humeur neutre,mais ça peut changer, mais plus généralement je pense que d'un point de vue humain, c'est d' abord un ensemble de rencontre qui... Non, en fait je suis une sorte d' existentialiste (à mort). Mais pas vraiment.
C: Voila qui est bien, et que pouvez vous nous dire sur la difficulté de blogguer toujours, alors que comme on le sait vous êtes overbookée 24h/24?
CBS:En réalité toute la difficulté est de se placer dans le bon créneau horaire, c' est à dire après avoir visité mes blogs quotidiens, compris le sens des nouveaux posts (difficile), et juste avant que ma mère n' ouvre la porte pour meugler qu'on est des enfants ingrats. Et ça c'est une subtilité que je ne manie pas encore.
Il faut aussi avoir des idées tous les jours sinon, on est obligé d' avoir recours à des concepts plus que ridicules qui risquent de jeter sur soi un voile de honte (comme une auto interview).
Je pense que c'est ça le problème le plus difficle. Mais le pire c'est lorsque j'ai plusieurs idées passionantes et que je suis trop extenuée, par ma journée de folie (supporter des gens), pour les retranscrire ici. S' en suit une frustration...
C: Cool. Il y a quand même que des blogs relativement hypes dans vos liens; Serais ce un faire valoir?
CBS: Est ce de ma faute si j'ai bon goût? Et que tout le monde a les même goûts que moi?
C:Qu' est ce qui pour vous est une chose relativement classieusse pour un blogguer?
CBS: Que ça se soit l' objet d' une longue chose dans NOVA? Ou d' être cité(e) ici? Quelque chose comme ça?
C: Qu' est ce qui est classissime?
CBS: Etre linké(e) là, ou là. Ou ici, bien sûre classe suprême.
C:Qui est trop sympa sur dans les (éminents) bloggeurs que vous lisez?
CBS: Lui, et elle, et lui, et vraiment lui aussi, et puis un autre aussi.
C: Qu' est ce qui vous inspire de façon transcendante (et ceci à mort) en ce moment?
CBS: (bon vous commençez à me gaver, vous) Le lycée et ses teletubbies branchouilles, Canal+, Mattei, Eric, Joachim, le métro, l'ongle de mon index de la main gauche.
C: (si vous croyez que c'est marrant de s' auto interviewer...) Qu' est ce qui est énervant pour un bloggeur?
CBS: Oublier la super idée de post que j' avais eu pendant l' heure de physique.
C: Qu'est ce qui est important pour blogguer?
CBS: Poster quotidiennement, ce qui, je l'ai dit, n'est pas très facile. Avoir toujours quelque chose d' à la fois bien écrit, drôle mais pas trop, classieux mais naturel et authentique, sérieux mais strict, intéressant mais pas trop perso et objectif, perso mais pas égocentrique, et compréhensible. Essayer d' être cohérente, comprhénsible de montrer une certaine évolution? (en fait non)
C: Ce qui vous plait dans la vie de blogstar?
CBS: La proximité avec mes fans. Les autographes, les cadeaux, les fanarts, les linkages, les appels de journalistes, le passages dans des émissions de renoms, la célébrité, la branchitude, mais j'ai aussi su rester très simple: le soir je peux manger dans un restau du 7e, au lieu du 4e. Parfois les flashs me fatiguent...
C: Ce qui vous a déçue au sein de la "blogosphère"?
CBS: Me rendre compte que Jérôme Laperruqueavait des adidas rouges. Je pense ne pas m' en remettre dans un futur proche.
Bah oui. C'est avant gardiste un peu. (hum de loin...)
mercredi, octobre 15, 2003
Grace à lui vous pouvez vour le layout que je voyais depuis un petit bout de temps.
Sinon R.A.S
lundi, octobre 13, 2003
J'ai fini un fanart mais je dois réparer le scan. Et rien que d' y penser je suis déjà exténuée.
J' ai passé un we trop agréable pour que la semaine me paraisse intéressante.
J'ai fait developper les dernières photos et je les trouve plutôt ... "conceptuelles". ( voir limite artistiques sur les bords)
Pendant un cours de sport cette asiat au prénom de l' Allemangne des années 80, parle de sa maison à Deauville.
Le samedi matin, les trois heures de maths sont la plage horaire de la distribution de flyers par Antoine (soirée Regine's -...-).
La reine des poufs s' étonne qu'il n' y ait pas de tournantes et de combats de pitts dans mon ancien collège.
Sa barbapouf de copine commente: "Avec tous ce qu'on dit dans la Presse...".
Au détour des couloirs les nymphettes en burburry et sac vuitton s' embrasse 2 fois, et s' appelle "chérie" ( voir "darling").
La cour de récré est un défilé de converses.
Pendant le cours d' Histoire chacun est prié d' avoir un Waterman pour prendre ses notes.
Les mignonnets fils à papa parlent de droit ou de medecine en rabaissant un peu plus leurs diesel pour que leurs caleçons JPG se voit mieux, et sourient à la jolie bonasse brune coiffée comme Heidi Klumm qu'ils pourraient bien se tapper ce week end.
On s' invite à des jacuzzis party, et à des anniversaires de majorités sexuelles.
Les nanas s' appellent Fiona, Shaina, Bettina, Lila, Shérazade, Hortense, ou Barbie.
Elles parlent de leurs dernières virées avec la carte de papa, et des UVs à la maison.
Bienvenue dans le VIIème...
dimanche, octobre 12, 2003
Le grand barbu squelletique embrassait déjà la petite brune à lunettes. Le mec aux cheveux gras se pointa l' heure , étrangement. L' étudiant communiste est arrivé curieusement éméché. On attendait plus que les deux caricatures d' homos, arrivées moulées dans leurs lycra.
On a passé la nuit vers Ménilmontant, improvisant une couscous party, un peu plus drôle que prévu. on a retrouvé le musicien inséparable de son bob. Il apportait des spiritueux sympathiques, et d' autres choses alléchantes.
On a oublié d' être responsable.
On a fini la nuit chez l' hypokhagneux, qui a parlé de familles, et de printemps, et même de politique relayé par le porteur de redingote.
Et après je ne sais plus, sinon que son parfum m' était plus que jamais familier.
vendredi, octobre 10, 2003
Un mec (stupide) (et blond, aussi) voulait (à tout prix) me faire comprendre qu' il ne fallait (absolument) pas écrire sur les affiches (publicitaires/débiles/inutiles/nulles/moches/trop-connes) du métro.
Mais je ne parle pas aux inconnus.
jeudi, octobre 09, 2003
Une journée assez productive.
La productivité c' est fatiguant.
Un week end sympa en perspective.
La sympathie m' est sympathique.
mercredi, octobre 08, 2003
Je suis de retour.
Mon fanart-cadeau-d'-anniversaire est chez K.
C'est vraiment exceptionnel d'avoir réussi en 1/4 d'heure et manuellement.
Je m' auto-félicite.
( beaucoup de lecture, La FOG a été très productive...)
vendredi, octobre 03, 2003
Chers amis,
Je suis dans le regret de vous annoncer mon départ temporaire de la blogosphère. ( de retour dans une semaine au maximum ).
En effet, après de nombreux bons et loyaux services, mon unité centrale vas aller rue Mongallet se faire découper.
On s' en fout de ça.
Ce qu' il faut vous dire aujourd'hui, c'est que la FOG déménage, et qu' elle avoir tellement de trucs à faire qu' elle va êut être nous délaisser; que j'ai vu une photo de Dom, et qu' en fait il n' est pas laid ( vraiment pas ); que j'ai vu Eric et que j' en ai assez de ne pas comprendre; que le week end va être terrible, et que j' adore ça, le week end; que je ne lis plus An.Archi et Kobal2; que j'ai lu un article bien dans un journal ( si ), que j'ai cours de math aujourd'hui, et que je suis fatiguée ( oui, quand même ).
Et aussi j' en ai marre quand même un peu.
mercredi, octobre 01, 2003
Le ciel est gris, il pleut, j'adore ce temps.
J'aime bien Paris, je suis à la Samaritaine.
Je remonte sur les Halles, je cherche des guètres noires.
Je passe par WHY, et j'a chète des cadeaux.
Je ne suis pas contente, et je suis triste.
On ne voit pas mes larmes, et il pleut.
La voiture fait du bruit, et on n' entend pas mes sanglots.
Je voudrais voir Luc, et je l'ai déçu.
Je culpabilise et je regarde les nuages.
Le code html de JM ne fonctionne pas, et je pleure encore.
Je rejoins le Pont Neuf à nouveau, et je regarde l'eau.
J'ai pas les idées claires, et je ne me sens pas bien.
Je pense à Jerôme Laprerruque, et il a des adidas rouge.
J'aime pas les adidas rouge, et je rentre en pleurant.
!
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