[Les illustres Chroniques]
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mercredi, décembre 31, 2003
 
Après s'être tous acharnés sur nos portables. Nous nous relaions sur le PC, afin de communiquer avec l' éxilé humaniste, et le catholique si blond.
Mangeons des trucs étranges. Nous perdons dans l'immense appart. Constatons que l'année devrait être pourrave, puisqu'aucun de nous n' est décidé à changer.
Mepriserons, et seront méprisés.
So good.
Ecoutons religieusement les paroles incohérentes du presque chauve déjà parti rejoindre Jeanne et Chewbacca.
Les liquides coulent. Les jazz-mans s' excitent. Les inconnus ne le restent pas longtemps.
Reste cette belle parole de Wlad, qui malgré le décalage horaire reste notre Yoda:
"Looser Un Jour, Looser Toujours".

Ce serait cool, que quelques forces métaphysiques acceptent d'instaurer quelques valeurs. Ou la paix. Mais on va, pour l'instant, se bourrer la gueule, et espérer que nos dents continuent de pousser.

 
Fini les vacances au Progrès avec le bestfriend artiste. Fini les débats ponctués de crises d'angoisse silencieuses. Fini les expresso à 95cents de Nation. Expedition des cadeau de noël, en appel synchronisé, avec le bruder branché aux extrêmes de Paris.
Le train. La conne. Ses dessins: "Beckham je t'aime"(faute d'orthographe comprises). Ses copines bavardes.
Lyon, Guignol, St Paul, Bellecour, Ampères, les Celestins, la Fnac, la foule, le vin blanc, les truffes, la soupe, les hordes barbares de cousins nains, l' ethno cousine, les innombrables tantes, et le cortège de cousins bac+7.
La ronde des plats, le sapin, la buche, les débats.
Les début de matinée à 17heures.
Les vallées de périphérie lyonnaise. Les sms désespérés. Les messages hystériques. Les confrontations délicates.
Les paysages blancs, et verts. Le clocher pseudo-roman, la mairie mignonette, la postière acariâtre, les chevaux tremblotants, les enfants au nez rouges, et leurs mères total look Cyrillus.
La nuit.
Revenir.
Enfin.
Lachâge collectif. Plan incruste m'otant le reste de ma dignité.

Mauvaise Année Anticipée. Les jours fériés tombent des samedis.


vendredi, décembre 19, 2003
 
Merde!
Merde!
Merde!
Merdemerdemerdemerde!

 
Ce matin, j'ai failli m' endormir dans le métro, sur les récits (passionants) du (fameux) gouter d' OI. Je les avais imprimé histoire de me cultiver et d' échaper à une (énième) relecture de L'inachevée (O. Py), (fort) malheureusement il était encore tôt pour que je réalise qui était qui, et quels étaient leurs attirances sexuelles respectives, etc... Me pencherais donc sur ces (instructives) questions lors de mon prochain (palpitant) voyage en wagons verts et blancs.
Après m' être réveillée alors que nous quittions une station dont je doute de l'utilité, je repensais au batteur que je me suis appropriée. Me disant que Bovary déteignait sur moi, ou que j'avais chopé l' habitude de mépriser, à force de traîner chez les bobos... Je dois bien l'aimer. Ou au moins, quelque chose de semblable. Je suis faible, et je suis amoureuse de sa voix. Je suis parisienne, et je suis amoureuse d' un presque musicien.
Je regarde les sussons violets dans les vitres supra-crades du wagon, et je me demande si je finirais ma vie résignée ou frustrée...


jeudi, décembre 18, 2003
 
Demande au mec s'il a l'intention d'enlever sa main seul, ou si je dois l'aider.
Il doit avoir moins de trente ans, et devient cramoisi.
Fallait pas tenter, t'as bien vu que j' étais véner, déjà en entrant dans le bus...


mercredi, décembre 17, 2003
 
C'est quand même étrange, cette différence.
Chez Eric il y avait des posters de films des années 40, et une reproduction d' affiche de propagade soviétique; alors que dans sa chambre c'est des photos de de Niro.
Les amis d' Eric c' étaient des intellos, et des branchés rive droite assez chouettes; ses amis c'est des sosies des Good Charlotte, ou des barbapoufs version ouesh.
Quand j'allais chez Eric on buvait du thé à la menthe du commerce équitable et on parlait de surtout de tout, et peu de rien; aujourd'hui chez lui on n' a du s'emballer pendant une heure.
Quand je revenais de chez Eric j'avais son odeur, un sourire, un bouquin, ou des idées nouvelles; quand je suis rentrée de chez lui je me suis dit qu'il fallait penser à faire mon espagnol pour demain.
Eric me demandait si j' étais pour le vulgarisation de la philosophie; alors que lui, il me demande si je peux pas changer de côté sur le canapé.
Eric écoutait les Ramones, Manu Chao, et Jazz Carbonic; alors que lui, il écoute Korn, Slipknot, et Toto.
Eric fumait des Gauloises; alors que lui il fume occasionellement des Marlboro.
Effectivement, c'est différent entre nous deux.

Ce qui ne change pas, c'est mon attitude, passive, à l' écoute... Pour Eric, c'était de la littérature; pour lui c'est sa batterie.

Mes relations avec le batteur d'un groupe pas encore crée, étant devenues fort ambigues, le produit de ça, c'est que j'arrive pas à enlever les sussons.


lundi, décembre 15, 2003
 
Les longs trottoirs de la rue Lepic, ont eu raison de ma raison.
Je suis irrésponsable.


samedi, décembre 13, 2003
 
6 minutes que je devrais les voir.
Voir leurs muscles s' agiter et leurs sourires jouïssifs.
Produisant, avec talent, la musique qui déchire tout.
Exultante, et absorbée.

Je hais encore plus les maths.

Je suis frustrée...


vendredi, décembre 12, 2003
 
Etant donné la conjoncture scolaire actuelle, je ne pourrais pas me rendre au China Club, voir dès 22h, gratuitement, ce groupe si fameux, c'est à dire, Quinte et Sens. Enfin a priori.
Mais je pense que vous devriez y aller. Etant donné votre thème astrale ou votre conjoncture financière qui ne vous préfère les concerts gratuits, ou même votre bon goût...

 
Il est plus bête que Steevy ce mec...


jeudi, décembre 11, 2003
 
"nan, mais j'hallucine, t'as trop une voix que j'aime pas, elle est trop sensuelle, on dirait que c'est toi qui fait la bande son dans les pornos [hongrois]"

Merci.

Amen.


mercredi, décembre 10, 2003
 
Je m'en fous.
Je m'en fous.
Si, si, si je m'en fous.
...ça ne me fait absolument rien, si tu savais...


lundi, décembre 08, 2003
 
Il est assis sans réaction sous le poid de ce que je viens de dire si vite. Les effluves délicieux montant de tous côtés, et les yeux des gens sur nous lorsque tu pleures. Et je ne peux pas supporter ça. alors sans doute fuyant tes autres questions, fuyant tes larmes et tes sanglots, déstabilisée et culpabilisée, je m' en vais.
Je vais rejoindre un personnage énigmatique qui penche la tête étrangement bien, qui a des yeux curieusement beaux, et qui me dit des choses intriguantes, révélatrices, et avec une franchise dont l' atypisme fait peur à mes oreilles. Ainsi j'apprend que je "me la pète", et que l'âge que je parais serait approximativement 23 ans, et puis encore que je suis "petite", ou "jeune". Je suis pas assez vivace, et pas encore sortie de ma détresse pour répondre avec répartie.
Le dialogue semble sorti d'un film des années 80, de série B, mais reste amusant.
Je le quitte et prenant conscience de sa grande taille, et de sa simplicité vestimentaire pour quelqu'un de si fashion (et qui boit du coca).
Vais broyer du noir en faisant des dictées n'ayant aucune idée du drame qui se trame.


vendredi, décembre 05, 2003
 
Me demande si le saumon de la Nordik est frais.
Et ça m' aide beaucoup.


mercredi, décembre 03, 2003
 
Le rejoins presque à contre coeur, me demandant jusqu'ou ira, cette fois ci, mon hypocrisie.
Le rendez vous, fixé n'importe comment, entre deux mails, a lieu dans un café sur-vu du Ier.
Arrive, évidemment, en retard. Trsite, épuisée, éxaspérée.
Les gays fluorescents, et les blondes lesbiennes se pavanent. Quelques métalleux acnéïques vont dépenser les precieux euros à Ekirock,ou dans ce genre de sanctuaire.
Les gens déambulent avec le sourire, ils ressemblent à des teletubbies. Que je tuerais volontiers avec un poing américain.
Des demoiselles sont encore en débardeur, et en jupe. Des jeunes garçons aux converses montantes, fument des marlboro light, ils sont emplis de ce mépris des jeunes de leurs conditions, et moi je ne comprend pas.
Des branchouilles griffés des pieds à la tête, portant sur eux, la moitié du smic français.
Je suis au milieu de ça, jouant à Madame Bovary, remuant lentement mon double, et capricieuse, marmonnant mes réponses.
Il croit que je suis fatiguée, que la vie m' épuise. Mais, je réfléchis à ma bêtise dont l'ombre, angoissante, a su venir à bout de tout. De nous, sans doute.
Je lui souris. Ses yeux, ses mains, tout est si familier.
Un baiser long. Une entrevue sans heurts mais qui ne fait rien avancer.
Et je repart.
Dans le métro je fais couler des larmes, sur ce classique grotesque.
Je rentre en matant les plafonds des couloirs du métro,qui me colleront une furieuse envie de gerber.





lundi, décembre 01, 2003
 
Il est impossible de boire du yaourt à la rhubarbe rose en pleurant.
Sinon c'est la mort par étouffement.

!

 

 
   
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