[Les illustres Chroniques]
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vendredi, avril 30, 2004
 
Cela faisait un moment déjà que j' envisageais la possibilité qu' il y ait des serpents dans les plafonds...
 
Observe fascinée l'ingéniosité de sa coiffure, l' enlacement savant de mèches brunes, le noeud parfait, les cheveux lissés, accrochés, pas un seul petit cheveux avortés ne semblent avoir été rattaché avec malice, tous ses cheveux communient à une oeuvre d'une grande beauté. Je suis totalement éblouïe, par de grace ordonnée.
Une fois de plus, j'ai eu droit à tous ces problèmes-de-fille, le pourquoi du comment elle se sent deprimée et moche. Pourquoi elle n'aime plus l' étudiant artiste, et les raisons profondes et subtiles de leur rupture. Me demande comment on peut avoir une approche aussi rationnelle des choses, c'est peut être ce qui m' a manqué pour être crédible avec Eric.
N' ai jamais vraiment compris les gens capable de parler d'amour très ouvertement, et pas non plus ceux qui exposent leurs sentiments à coeur ouvert. Probable que ce soit parceque j'en suis relativement incapable.
Ai vaguement répondu à ses questions, qui devaient, en réalité, être réthoriques.
Il semblerait qu'ensuite elle se soit énervée, finalement, possible que ce ne soit pas facile à vivred' apporter de l'importance aux sentiments profond. Ai noté de ne jamais prendre son habitude, laquelle consiste à placer "profond" tous les trois mots.
Comme elle s' emportait, ne voulant pas gâcher son illustre beauté, épargner àses joues nacrées une larme au rimmel; ai tenté de la calmer.
Lui ai exposé mon point de vue sur ce fameux Amour, dont elle parlait, et dont elle parle toujours. Ai dit la vérité, qu' en définitive à mon sens, rien n' engageait à rien, tout est une question de circonstances, de feeling comme ils doivent le dire dans son magazine préféré. Ai précisé que lorsque je disais que rien n' engageait à rien je le disais de façon un peu excessive, que finalement il faut faire attention, que tout à une conséquence, mais qu' on ne doit pas donner de raison à tout. Ai trouvé mon discours confus.
Etais satisfaite, il correspond à mon état d' esprit.

Mais ça n' a pas marché, elle a quand même pleuré de foutues larmes noires, elle a fait des rigoles sur ces joues poudrées de blanc, le crayon rouge qu' elle avait du s'appliquer à mettre s'est estompé, et l' ombre lit-de-vin n' était pas waterproof...
Elle était quand même fichtrement jolie.

Ai pas de talent d' écoute, ni de réponse, pas même de question à vrai dire.





lundi, avril 26, 2004
 
dis donc,
celui qui sait d' où vient "Le jeudi je suis perdu"
heu, je lui offre un choco BN.
ou 250 000 livres turques.

un indice, c'est Joe qui dit ça.
et en plus c'est dans un film.

-chut, Louise-

dimanche, avril 25, 2004
 
Qu' y aura t il a retenir de cette session Cannes?
La promenade avec Emmanuel. L' entrevue avec Armande qui a changé de cheveux, de poids, et de nombres de piercings...
La crécelle enfin trouvée.
La mer en lagon, et la bataille de sable.
Les nombreuses bêtises achetées à Bathroom Graffiti.
Le magasin Agnès B, temple.
Le temple de la tong.
Le danseur de la Compagnie Castafiore et sa chouette propension à ponctuer son discours de "c'est 'achement onirique-tvois...".
Les locaux de la Compagnie Castafiore, autant parler de la 3e dimension.
L' administrateur de la Compagnie Castafiore, très doux.
Coffe And Cigarettes.
Le Saint Antoine.

plein de choses finalement...

mercredi, avril 21, 2004
 
Je me réveille en sentant la Belle Journée. Et ça fait quelques jours.
Suis allée manger une glace chez Ernest avec Emmanuel aujourd'hui. Citron Chocolat. CC. Coco Chanel. Chloé Cacharel. Cacahuète Cacaotée. Cioran Calculateur. Charlotte Cassis. Coquette Cannoise. Cigare Coloré. Casseur Crétin. Cassé Cliniquement. Chiwhawha Cuisiné. Chemisier Célèbre. Champignons Chouettes. Chansons Chantonnées. Casque Chromé. Cassedédi Chloesque…
Elle avait bon(mon?) goût. Les yeux d'Emmanuel doivent avoir bon goût. Si beau dans son marcel GAP. Il raconte sa mère encore, toujours, sa psy tellement mignonne depuis qu'elle s' est coupé les cheveux, et il salue des rombières dans la rue d' Antibes. De ces blondes platines avec des marques, des pantalons marins, des tee-shirts bariolés mal coordonnés, des pochettes en cuir assorties au nœud de leurs caniches, pas une sans un grand sac en papier solide et avec des cordons tissés. Et une graaande marque. Créateur.
Emmanuel en embrasse une, elle lui murmure un truc, et me regarde singulièrement. Je lui demande du feu pour éviter une question sur mes origines familiales. Elle m'en offre avec un de ces briquets en or, horripilants. Elle reste à discuter avec nous. Ou alors c'est l'inverse.
De son poids, son traitement anti-vieillissement, son mari mort, son chien, ses produits de beauté, et les nouvelles collections, ainsi que le Festival qui approche, et qu'elle est triste de ne pas avoir des enfants comme nous, quoique non, elle ne pourrait pas avoir sa vie, qu'elle aime bien après tout, on s'y fait. Je voudrais demander à quoi on se fait, Dépenser son argent seule?
Je me dis que je suis déjà assez subversive avec mon bandana rouge sur mon crâne et mon nom sans particule. Seulement elle a ses UVs à faire, et dois écouter d'autres histoires dont il est le héros. Cette femme était un cliché. Un cliché ambiant. Flippant. Heuresement elle est partie, sa silhouette se dissipant avec le numéro 19. Et il n' y avait plus que le beau névrosé.
L' entend me compter un grand nombre de soirées hypes internationales, mais globalement cannoises, fables agrémentées de citations dans des langues étrangères (/anglais) d' artistes, ou de sommités ultra branchées (/Magloire?). A Bathroom Graffiti, où nous jouons à tout essayer, il me dit "tu fais une tête de frustrée, puce, c' est moi le malade-névrosé!". Non, y a rien, ta gueule, continue à me raconter ce que tu lui a dit à ce mec qui se prenait pour Tom Ford.
Je rentre en fredonnant du Carla Bruni. Subit la couleur du ciel. Regarde autour de moi, et préfère ne pas imaginer Deauville.
Toi, tu ne m'appelles pas Puce.
Mais Toi, tu ne répond pas.

(Barzakh - Anouar Brahem)

dimanche, avril 18, 2004
 
"-Alors tu crois en cette science fiction qu'est la chretienté?
-ça se pourrait...
-Pourtant t'avais pas l' air conne..."


Parties de Loup Garou, au Roi Albert...



lundi, avril 12, 2004
 
A Deux heure, le ciel était une marre de sang..
Là, il est Trois heure, et il semble que le ciel soit une marre d'encre...
 
Après l' avoir retrouvé sur un siège citron d' Odéon, le presque chauve et moi sommes partis mater, installés au Killy Jen, les roller mans, avec leur treillis orange fluo Diesel.
Après, parce que nous ne sommes plus intelligents, nous sommes allés voir une daube commerciale dans l' UGC de Gare de Lyon, ça compensera pour la troisième récente vision de Goodbye Lenin, et pour Buongiorno Notte samedi...
Avoue que je ne me remet pas de cette soirée enfumée, me fais défaire mes tresses, raconte des histoires sur les rues claires du XIIe, rêve que les hublots d’ éclairage par terre sont des abris anti-atomiques, fait des grimaces, et me laisse tomber.
Je ne vois la lune, j’ écoute des histoires sur monsieur Delanoë, dans la nuit encore claire je distingue la lumière de sa Gauloise…
On parle un instant avec des petits roumains, on regarde les nuons des sex shops, et nous marchons jusqu’ à la manufacture des Gobelins, là je ne ris plus. Rentre tôt.
Ce matin je me suis levée trop tard, j’ ai mangé avec l’ étudiant artiste, une horrible chanson de Delerm dans la tête, et mon moral a définitivement été flingué… il y a quelque chose de cassé. Et j’ ai si soif, pour parler comme Nerval…

[Le Gout Du Citron - Mickey 3D]

dimanche, avril 11, 2004
 
J’ enfile schnell mon costume d’intellectuelle, comme il y en a plusieurs dans mon dressing, mais avec celui ci, il n’ y a pas d’erreur possible.
Je file en me faisant remarquer que les larmes sur le mascara Pump Up, ils vont trouver ça –conceptuel-, je regarde l’ heure, ça faisait longtemps que j’étais pas partie aussi tard…
Je ne me presse pas dans les couloirs carrelés, plus de batterie, un air ahuri, mon pied qui tape sans que je m’en aperçoive.
J’ allume le tube en bas de chez lui. Et je récapitule, ne pas sourire, ne pas avouer écouter de la pop.
Monte, et sonne dans un élan de courage. Pénètre alors dans un cendar géant, je ne distingue pas tout de suite le visage de mon barbu. Lui sourit, et me prend dans ses bras, me sers. Je ne sais comment réagir. Sa Vanessa est elle partie ?
En fond, il me semble que je reconnais la BO de Buena Vista Social Club, il y aurait donc une vie après Indochine, Gainsbourg, Beck et Placebo
M’ avance ensuite dans l’ appartement, qui est si familier, et pourtant différent. Deux sacs Dior Homme, une paire de Clarks, un énorme cendrier en verre massif, pompeux, horripilant. Avant dans ce studio, il n’ y avait rien. Il y avait des fringues chinées aux Puces que-c’est-so-authentic, des bocaux de sauces tomate plein les placards, et un cendrier en terre cuite sicilienne. Pourtant ce sont bien, au moins, les mêmes murs. Mais là, en plus de la jolie affiche de propagande, il y a une tête de Che, sur-vue, et donc vulgaire.
Enfin, je mate la table, et m’ attend à n’ y voir que des restes de tofu, mais il semblerait que le barbu se soit mis aux olives… Etrangement, malgré les nuages de fumée, tout me paraît aseptisé…
J’ ai salué une Rom qui n’ a plus sa crinière folle de –rebelle-, Michel semble déjà subir l’ effet de bonbons malgré l’ heure peu avancée, il sourit. C’ est bien.
JM, en Paul Smith, m’ embrasse froidement, il n’ est plus la « follette » qu’il s’était déclaré. Devise un instant, et ne l’ entend pas s’exclamer sur un ton hystérique son « trop great! » si caractéristique, où est passé mon frère de feu en Petit Bâteau ?
Sa copine, Nico, fume une cigarette artisanale en regardant d’ un air baudelairien les lumières de la nuit, il récite un truc, que j’ attribuerai à Oscar (Wilde), en guise de bonjour. Je l’ai ré entendu me demander si j’ étais en Sonia Rykiel, plus tard…
Le groupe des politiciens est en plein débat, m’ approche du canapé rouge, à côté du ficus, dont je connais bien l’ origine. Le presque chauve me sourit, je lui taxe un tube, il sourit moins. L’ intello aux cheveux gras me fait remarquer qu’ ils sont propres. Et il note « T’as pas bonne mine ! ».
Mais qu’est ce que tu crois, connard ? Que ça m’ amuse vos discutions sur les régionales, que ça me fait plaisir de vous voir bobotisés à l’ excès, avachis, superficiels, et donc artificiels ? Tu crois que je suis contente de passer après la dinde blonde du barbu ? Et tu penses que je me demande pas où ils sont passés les Soldats Du Cercle ? La Nouvelle Armée Intellectuelle ? Les Reformateurs Du Monde ? Ces gens « biens » ?
Je croyais qu’on était une élite. Je croyais qu’ on incarnait ces nouveaux zazous. Je croyais que c’ était nous, les soldats de la révolution culturelle… Du Vent! Une énorme Mascarade... Une vaste blague... C'est ce que nous sommes. Ce que je suis.
Je suis dans un état impossible. Je pourrai t’ arracher les yeux.
J’ écourte ma présence après avoir participé au jeu (tmmates-jtemate), et tiré sur le narguilé. Claque la porte non sans avoir chopé le paquet qui traînait le plus plein. Découvrirait, bonus, que j’ai aussi un joli briquet (Nicolas, sans doute).
Partage mon tax avec le Breton, et rentre jouer aux cartes avec mon gros frère et sa brune.
Réalise définitivement que je suis oscilloscope.

[J'suis snob - Boris Vian]
[SinonDeLaPop,C'estFacheux]

mercredi, avril 07, 2004
 
Marguerite Duras a écrit Un Barrage Contre Le Pacifique d'inspiration autobiographique, Suzanne personnage (relativement) principal a une relation ambigue avec une héroïne de film romantique à laquelle elle s' identifie; cette relation est d' autant plus dérangeante que Marguerite Duras fait de même avec Suzanne; la liaison fiction-réalite me fascine. J'ignore si c'est vrai, mais mon devoir repose en partie là dessus.

[Calypso Blues - Boris Vian]

lundi, avril 05, 2004
 
Allongée dans le bois, je vois la lune pleine, et les nuages qui défilent à toute vitesse, laissant imaginer un vent furieux. L' herbe bruisse. L' altermondialiste, son auréole de fins cheveux bruns, et ses paupières closes, tire sur le narguilé fleuri. Je ris avec l' elfe en écoutant les histoires de la fôret, La jolie blonde caline le timide.
Le vent.
Je soupire.

[El Pueblo Jamas Sera Ven - Mirabassi]

jeudi, avril 01, 2004
 
Sourire. Quelle merveilleuse défense.
Séance affichage avec l' étudiant artiste qui a encore changé de couleurs de cheveux, et HB. L' étudiant artiste fait des photos en analysant les relations de couple de Samantha. HB découpe mal, et pose des questions indiscrètes. Je passe mes ongles sur les morceaux de scotch, en citant le Cosby Show. Il ne faut surtout pas qu'ils sachent.
Un épisode de Dragon Ball Z, avec des yahourts Weight Watchers plus tard, ils me quittent pour aller voir Japanese Story.
Je pleure en regardant les jonquilles de L' Institut Curie.
"Si, si je t'assure ça va."
Menteuse.

[Deladaube-honteuse]

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